Nous venons d’apprendre que deux stars dans le monde du trail, Caroline Chaverot et Cédric Fleureton, ne participeront as aux mondiaux du trail le 12 mai prochain en Espagne.
Une équipe de France décimée
Caroline Chaverot s’estimant à court de forme et n’étant pas à 100 % de ses capacités a préféré renoncer, quant à Cedric Fleureton souffrant lui toujours d’une douleur au tendon.
Rappelons que l’équipe de France connait aussi d’autres blessures du coté de Nicolas Martin, Adeline Roche et Nathalie Mauclair.
Nous pouvons nous poser la question de ces blessures, qui sont quand même nombreuses dans le monde du trail par comparaison aux courses sur route ou autres sports d’endurance.
La vérité ? Les athlètes ne veulent pas courir les championnats du monde de trail
Nous allons vite balayer l’hypothèse que les blessures annoncées où les états de forme sont une excuse pour ne pas participer à des championnats du monde et porter le maillot bleu de l’équipe de France, sous pretexte que ce n’est pas lucratif. Je ne crois pas une seconde à cette hypothèse, j’ose espérer que rien n’est plus beau que de porter les couleurs de l’équipe de France, ce maillot se mérite et tout le monde n’a pas cette chance.
Trop de trails dans l’année
Alors quelle est la raison de ces blessures ?
J’en vois deux, une raison sur les participations nombreuses aux courses et une autre raison sur la préparation.
Effectivement, les elites vivent des contrats de sponsoring. Plus on voit la marque, meilleure sera leur image. Ils sont donc dans l’obligation de participer à de plus en plus d’épreuves, rognant sur les temps de recupération et nous savons bien que la récupération faisant partie de l’entrainement, il arrive ce qui doit arriver… les blessures arrivent.
Le trail est cassant
Autre raison à mon sens : la pratique mâme du trail, sur des terrains escarpés, les descentes rapides, les enchainements montées, descentes, plat toujours à la limite, les séances en pré fatigue, les longues sorties, très longues sorties sont d’autant de risque de blessures.
Pas etonnant que ceux qui durent et qui se blessent peu, ont une pratique diversifiée de leur entrainement, en incorporant du vélo, de la natation ou autre activité à base d’aérobie et beaucoup moins traumatisant que le trail en terrain escarpé !
En résumé, des champions obligés de participer à de multitudes épreuves pour que la ou les marques se voient bien et s’entrainant sur des terrains instables avec des séances difficiles et très traumatisantes sont pour nous les raisons de cet hecatombes au sein des elites en trail.