Chaque année, la Saintélyon a une place assez particulière dans le calendrier. Ce n’est pas la plus impressionnante, ce n’est pas la plus difficile, et pourtant, en termes de visibilité, elle n’a finalement pas grand-chose à envier à une diagonale ou à un UTMB. Mais pourquoi ?
La SaintéLyon fait le buzz
La doyenne des classiques
Entre le trail et le raid, la Saintélyon va bientôt souffler ses 70 bougies. Une longévité pareille alors que le trail est né il y a 25 ans, ça impressionne.
Une course paradoxale pour la difficulté
La Saintélyon a ceci de particulier qu’en termes de difficulté, elle est très paradoxale. Et elle va réussir à vous montrer la différence entre le physique et le mental. Car physiquement, elle n’a rien qui sorte de l’ordinaire. Elle est plutôt roulante, la distance se fait bien, le dénivelé positif n’est pas dingue. En revanche, pour ce qui est du mental, elle est bien plus difficile que beaucoup d’autres. Parce qu’elle se passe en décembre, parce qu’elle se passe de nuit notamment. A titre personnel, j’ai fait la Saintélyon il y a quatre ans. Depuis, j’ai fait deux fois l’Ecotrail de Paris, le trail des passerelles du Monteynard, deux fois Olne Spa Olne (70km), j’ai fini deux courses de 100km, un 165km, la CCC. Aucune ne m’a demandé autant de mental que la Saintélyon.
Une bonne entrée dans le monde de l’ultra
Avec la Saintélyon, vous aurez l’occasion de vous tester sur une longue distance dans des conditions difficiles, mais vous n’aurez pas encore trop de dénivelé. A cet effet, c’est une bonne façon de mettre un premier pied dans le monde de l’ultra. Si, dans quelques jours, vous ne retenez que le positif, alors vous pourrez entrer dans l’ultratrail sans aucun souci.
Le ballet des frontales
D’un point de vue esthétique, j’ai eu la chance de découvrir avec le trail des endroits absolument magnifiques. Que ce soit autour du lac du Monteynard, dans les Hautes Fagnes belges, dans les Pyrénées, dans les Vosges, dans la vallée d’Arnouvaz ou dans le Massif Mont-Blanc, j’ai le luxe d’en avoir pris plein les yeux. Et pourtant, rien n’a pu me procurer une telle émotion qu’en haut de la première colline à la sortie de Saint-Etienne, lorsque je me suis retourné et ai pu voir le serpentin de lampes frontales.
Et ce qui rend ce moment aussi unique, c’est que si vous le prenez en photo, au pire ça ne rendra rien, au mieux ça ne rendra jamais aussi bien que ce que vous voyez. Ce moment restera dans vos mémoires et nulle part ailleurs. C’est pour ça qu’il faut la faire pour voir ça
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