Autorisé pour se soigner mais pas pour se doper, découvrez le “PRP” (plasma riche en plaquettes).
Ce serait la découverte majeure de ces dernières années.
Il s’agit d’utiliser des cellules souches, également connues sous la forme d’une technique médicale appellée “PRP” (plasma riche en plaquettes). La technique consiste à prélever une dose de sang d’un joueur blessé et d’en extraire son plasma. Ce dernier, riche en plaquettes, permet de produire des cellules souches, et est ensuite réinjecté dans les tissus blessés (tendons, ligaments…)
Cette opération a pour but de diminuer les douleurs mais surtout d’accélérer la cicatrisation des tissus endommagés. La durée de convalescence s’en trouve réduite.
C’est un peu comme jouer à l’apprenti sorcier, mais on comprend vite l’intérêt de cette technique et de son
utilisation dans le sport.
Rafael Nadal aurait eu recours à cette technique lors d’un Open d’Australie.
Le docteur de Mondernart, grand spécialiste du dopage, parle d’injection de plasma riche en plaquette PRP ) qui consiste à prélever quelques centilitres de sang qui sont passés dans une centrifugeuse afin d’en isoler les plaquettes contenant des facteurs de croissance. Ce PRP est alors injecté dans une articulation, un ligament, un muscle dans le but de régénérer les tissus blessés.
En pus de Rafael Nadal, le footballeur argentin Angel Di Maria, avait déjà fait parler des cellules souches en 2014 lors de la coupe du monde de Football au Brésil. Blessé à la cuisse pendant le quart de finale du Mondial, il s’était fait injecter ce PRP pour être rétabli le jour de la finale. Finalement cela n’avait pas suffit, il avait dû déclarer forfait.
On voit bien que la limite entre se faire soigner et être dopé est vraiment mince… mais qu’on se rassure, la technique a reçu l’aval de l’Agence mondiale antidopage (AMA). En effet, l’instance, après moult discussions, a fini par autoriser l’utilisation de ces cellules souches “à des fins thérapeutiques”, dans le cadre des autorisations à usage thérapeutique (AUT) .
L’AMA se permet de dire qu’en revanche bien évidemment la technique des PRP est interdite lorsque le traitement a pour but d'”améliorer les performances sportives.
Bref, à ne plus rien comprendre, pour moi clairement il s’agit de dopage en forçant son corps par une aide extérieure de se réparer plus rapidement, et je vous rappelle qu’il y a dans le PRP des facteurs de croissance.
Alors NON définitivement, arrêtons de jouer les apprentis sorciers et retrouvons une pratique sportive saine ..et sans artifice.
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