Les excuses bidon des chasseurs

Actuellement, c’est la saison de la chasse. Et par le plus pur des hasards, les accidents reviennent. Pourtant, c’est bizarre, on nous disait que ça n’avait absolument aucun rapport ! Cette semaine, l’ado de 17 ans qui s’est pris une balle, le chien qui s’est fait amputer une patte, la mère et ses enfants victimes d’un chasseur ébloui par le soleil doivent avoir le même avis.

Les chasseurs contre l’interdiction de l’alcool à la chasse

Peu de temps avant l’ouverture de la chasse, un rapport sénatorial préconisait l’interdiction de l’alcool pendant les battues, et nos amis chasseurs s’étaient offusqués de ça ; certains parce que ça les stigmatisait (je peux l’entendre) et d’autres parce que visiblement, tirer bourré, ça ajoute du challenge. Comme si quand on ne voyait pas flou, c’était trop facile…

Accidents de chasse, ce n’est jamais de la faute des chasseurs

Mais le plus drôle, dans tout ça, ce sont toutes les excuses bidons qu’on entend de la part des chasseurs. Soit ils ne savent pas se défendre, soit ils s’en foutent (j’ai ma petite idée). Mais là, c’est un florilège…

« les mecs bourrés à vélo, c’est aussi dangereux »

; cette ineptie sort tout droit de la bouche du président de la fédération des chasseurs. Ce qui est drôle, c’est que c’est faux ; et quand bien même ce serait vrai, l’excuse de se comparer à quelqu’un d’autre pour se rassurer, c’est quand même incroyablement dégueulasse.

Plus d’excuses bidon, on a aussi…

– ceux qui vont expliquer qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs,
– ceux qui vont accuser les promeneurs de ne pas respecter les règles de sécurité,
– ceux qui vont expliquer que c’est moins grave parce que ça va mieux qu’avant,
– ou encore (et je vous jure que c’est véridique) celui (je ne peux pas mettre ça au pluriel à moins de perdre totalement foi en l’espèce humaine) qui explique que ce n’est pas un assassin puisque c’est la balle qui tue l’animal et pas lui…