Par rapport aux traileurs d’autres nationalités, les Européens se démarquent toujours de manière spectaculaire. Cela s’est encore vu cette année avec quatre représentants européens dans le top 10 de la Hardrock, dont deux Français. Aurélien Dunand-Pallaz, âgé de 30 ans, se distingue dans cette constellation d’élites en tant qu’alpiniste plutôt que coureur de vitesse, rappelant les grandes figures comme Kilian Jornet et François D’Haene. Son triomphe sur la Hardrock, avec une avance de 50 minutes sur son compatriote Beñat Marmissolle et de plus de 2 heures sur la première Américaine, Courtney Dauwalter, a suscité l’admiration et les éloges de la communauté trail.
Aurélien Dunand Pallaz sera sur la Diagonale Des Fous à La Réunion en octobre. Il a accordé une interview à nos confrères américains… et visiblement ils kiffent les frenchies !
Aurélien Dunand-Pallaz a marqué les esprits lors de sa première participation à la Hardrock, se hissant à la première place et affirmant sa suprématie tout au long de la course. Pourtant, cette réalisation inattendue a été le fruit d’un travail acharné et d’une préparation minutieuse.
Dans une course où il a pris les rênes dès le départ, Aurélien Dunand-Pallaz révèle comment il a géré son avance et les défis du parcours. Chaque coureur suit sa propre trajectoire dans l’épreuve, sans nécessairement adhérer à une stratégie collective.
Avant d’affronter Hardrock, Aurélien s’est immergé sur les sentiers, les parcourant de nuit pour mieux les appréhender. Cependant, il admet avoir regretté de ne pas avoir consacré plus de temps à la reconnaissance, une décision qui s’est avérée cruciale dans certaines parties du parcours.
Les précédents succès des coureurs français à la Hardrock ont inspiré Aurélien, le poussant à analyser minutieusement leurs performances pour trouver des leçons et des stratégies à appliquer. Les références historiques ont influencé sa propre approche de la course.
Alors que le Hardrock est historiquement dominé par les coureurs américains, la percée des Européens révèle des nuances dans les compétences et les approches. Aurélien Dunand-Pallaz note que les coureurs européens, façonnés par les montagnes alpines, ont une perspective différente de leurs homologues américains.