Une joggeuse attaquée au couteau dans le Gard : le suspect mis en examen
Le 11 janvier 2025, une joggeuse a été violemment agressée au couteau dans un parc à Vergèze, dans le Gard. Huit jours après les faits, un homme de 25 ans a été arrêté et mis en examen pour tentative d’assassinat. L’enquête a révélé que le suspect, souffrant de troubles psychiatriques, avait bénéficié d’une permission de sortie la veille de l’agression.
Joggueuse attaquée au couteau, une attaque préméditée dans un contexte psychiatrique
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Le jour de l’agression, une femme de 44 ans, mère de cinq enfants, courait dans un parc de santé de Vergèze lorsqu’elle a été attaquée par-derrière. L’agresseur l’a frappée de six coups de couteau, ciblant notamment les cervicales, la poitrine et l’épaule. Grièvement blessée, la victime a été hospitalisée en urgence, son pronostic vital restant engagé pendant plusieurs jours. Heureusement, son état de santé s’est stabilisé après une intervention chirurgicale.
L’agresseur présumé, dont le casier judiciaire était vierge, avait été hospitalisé pour troubles psychiatriques quatre jours avant les faits. Il avait quitté l’établissement le 10 janvier, grâce à une permission de sortie. Cette décision soulève des interrogations sur la gestion des patients en psychiatrie et leur suivi après une hospitalisation.
Joggueuse attaquée au couteau, le suspect arrêté grâce aux preuves récoltées
L’enquête, menée par la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes et appuyée par la brigade de Vauvert, a mobilisé une vingtaine d’enquêteurs. Le suspect a été interpellé le 17 janvier à son domicile. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert les vêtements portés lors de l’agression ainsi que le couteau utilisé, sur lequel des traces de sang de la victime ont été identifiées.
Confronté aux preuves, l’homme a rapidement avoué les faits, affirmant s’être intentionnellement muni d’un couteau pour agresser quelqu’un. Il a été présenté à un juge et placé en détention provisoire. Si son état psychiatrique est confirmé, la question de sa responsabilité pénale sera examinée.
Une mobilisation importante des forces de l’ordre
Suite à l’agression, une vaste opération de recherche a été lancée dans la région de Vergèze, mobilisant 70 gendarmes, des équipes cynophiles, des drones, et un hélicoptère. Ces moyens ont permis de rassurer la population locale et de recueillir des indices cruciaux.
Un acte isolé mais inquiétant
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur ne connaissait pas sa victime, ce qui confirme le caractère aléatoire et fortuit de l’attaque. Cet événement relance le débat sur les mesures de sécurité dans les espaces naturels pour les joggeurs et les promeneurs, ainsi que sur le suivi des patients psychiatriques bénéficiant de permissions de sortie.
La joggeuse, résidente d’Aigues-Vives, se remet de ses blessures, mais cet acte violent rappelle l’importance de garantir la sécurité des amateurs de sport en plein air, tout en repensant les protocoles encadrant les sorties des patients présentant des troubles psychiatriques.
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