Il court seulement entre 12°C et 18°C : le traileur le plus fragile de France témoigne
Il refuse de courir quand il pleut. Il refuse de courir quand il fait trop chaud. Il refuse quand il gèle. Quentin T., 37 ans, traileur amateur, s’est imposé une règle stricte : il ne court qu’entre 12 et 18 degrés. Au-delà ? Il annule. En-dessous ? Il reporte. Témoignage exclusif d’un coureur thermiquement instable… mais rigoureusement fidèle à ses sensations.
courir quand il fait chaud
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courir quand il fait chaud : “Je ne suis pas fragile, je suis thermo-sensible”
“Je ne vois pas pourquoi je m’infligerais un 8 km dans le froid quand je peux faire du gainage à 20 degrés en intérieur”, explique Quentin. Ce passionné de trail, qui collectionne les dossards (non utilisés) depuis 2017, a développé une “méthode de gestion des températures” qui fait aujourd’hui référence… chez personne.
En été, il refuse les départs matinaux “à cause de la rosée”, et les soirées “car les moustiques, c’est non”. En hiver, il explique que “le corps entre en phase de repli métabolique”, ce qui serait incompatible avec un entraînement “à jeun dans la neige”.
Un mode de vie pensé pour la température parfaite
Tout est calibré : sa montre GPS est programmée pour vibrer quand la température extérieure passe sous les 11,5°C ou dépasse les 18,4°C. À ce moment-là, Quentin arrête tout, s’étire, boit une infusion et poste une story motivante sur Instagram. “Je ne veux pas être un héros. Je veux juste être au frais.”
Il a même refusé un dossard pour l’ÉcoTrail de Paris à cause d’une prévision à 21°C. “Trop risqué.” Il a également abandonné un trail de 12 km dans le Cantal après avoir croisé une flaque qui “reflétait le soleil trop intensément”.
Une communauté en train de naître ?
Sur les réseaux, Quentin a trouvé d’autres profils comme lui : les “thermo-précautionneux”. Un groupe Facebook a même été lancé : “Je cours entre 12 et 18 degrés max”. Ils sont déjà… 4. Dont un faux compte. “C’est pas grave, je préfère la qualité à la quantité. Comme les iso-calories dans les gels énergétiques.”
À l’heure où la canicule pousse certains organisateurs à neutraliser leurs courses, et où les gelées hivernales rendent certains parcours impraticables, Quentin pose une vraie question : faut-il continuer à courir dehors ? “Non. Sauf si vraiment il fait bon.” À méditer, au frais.
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