Depuis ce mercredi, la fermeture soudaine de Pornhub, YouPorn et Redtube en France provoque un choc d’ampleur nationale. Sept millions de personnes se retrouvent brutalement privées de leur routine numérique la plus intime. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce vide ne sera pas comblé par la lecture ou la méditation… mais par des kilomètres de trail running.
Fermeture de Pornhub
lien rémunéré amazon
Selon le Centre National d’Études des Compulsions Récréatives (CNECR), la situation correspond à un cas typique de syndrome de manque comportemental collectif.
En cause : une désaccoutumance brutale à la dopamine de confort, cette molécule du plaisir autrefois libérée par des vidéos explicites, désormais introuvable sur les écrans français. Le cerveau, en état de manque, cherche alors frénétiquement un substitut.
Et ce substitut semble tout trouvé.
D’après une étude parue dans les Cahiers de NeuroTrailologie Appliquée (édition spéciale “Libido et Lactate”), le trail running active les mêmes circuits dopaminergiques que les contenus X, avec en bonus une production d’endorphines et d’adrénaline : une véritable explosion neurochimique, accessible à tous… en montée.
Ce phénomène avait déjà été modélisé en 2016 par le Laboratoire Européen de Transition Dopaminique (LETD), dans un rapport intitulé “De l’écran au terrain”. Leur conclusion est sans appel : « l’arrêt brutal d’une activité dopaminergique passive entraîne chez l’adulte connecté une recherche d’alternative à forte dépense calorique et faible complexité sociale. » En clair : si tu ne peux plus scroller, tu cours.
La méta-analyse de l’Institut Franco-Suisse de Kinépsychoactivité (IFSK) enfonce le clou :
“La course en terrain varié, notamment en montée, stimule les noyaux accumbens de manière similaire aux vidéos explicites, avec un pic émotionnel au 14e kilomètre pour un sujet non entraîné.”
Toujours selon l’IFSK, 89 % des individus privés de sites X pendant plus de 72h présentent des signes de réorientation motrice : ajout frénétique de parcours GPX, achat impulsif de sacs d’hydratation, et fascination irrationnelle pour le prix au kilo des barres énergétiques.
Le Département de Psychophysiologie Appliquée au D+ (DPAD+) a même observé une transformation des rituels intimes :
– Avant, on “scrollait pour voir ce qui allait monter” ;
– Aujourd’hui, on “cherche désespérément un 800 D+ sur Visorando”.
Enfin, d’après l’Observatoire du Lien Entre Libido et Lactate (OLILL), les pratiquants de sports nature post-sevrage déclarent, dans 58 % des cas, “avoir ressenti quelque chose de puissant dans les quadris… mais différent.”
Une vague qui touche toute la France
Les effets ne tardent pas à se faire sentir sur le terrain. Dès ce matin, des files d’attente étaient signalées devant les magasins Decathlon, certains clients demandant même si des chaussures de trail “avec vibrations intégrées” existaient.
À Annecy, un coach local témoigne : “On a vu débarquer plusieurs couples en crise pour un échauffement commun. Ils voulaient vivre un plaisir partagé… mais avec du dénivelé.”
Les clubs de trail, eux, sont débordés. “On a reçu 93 demandes d’adhésion en une soirée,” rapporte un président d’association. “Des étudiants, des retraités, des mecs avec des pseudos chelous qui demandent si les douches sont mixtes.”
Sur les applis, même constat : Strava a enregistré un pic historique d’activations à 6h du matin, une minute après le blocage des sites. Le segment “Montée de la frustration”, dans le Jura, a été tenté 427 fois depuis l’aube.
Témoignages suite à la fermeture de Pornhub
Pour éclairer le phénomène, nous avons recueilli les témoignages de plusieurs “nouveaux convertis” :
Dr. Marc-Édouard Godebert, sexothérapeute de couple :
« Le trail, c’est l’activité idéale pour compenser l’absence de porno : c’est solitaire, transpirant, parfois douloureux… et ça finit souvent en gémissements. »
Patrice Collombin, entraîneur de trail diplômé d’État :
« On a toujours dit que la montée faisait mal aux jambes. On n’avait pas prévu qu’elle remplacerait la main droite. »
Clément, ancien amant reconverti en traileur depuis mardi :
« Elle m’a dit qu’elle n’avait plus envie… alors j’ai mis mes Hoka et j’ai pris 800 de D+ dans la tronche. Ça m’a calmé direct. »
Lætitia, maîtresse délaissée :
« Depuis que les sites ont fermé, il répond plus à mes messages. Il fait des fractionnés. Je crois que je le perds… à 4’20 au kilo. »
Lire aussi
- Traileurs faites vous sponsoriser par PornHub, bonne ou mauvaise affaire ?
- Pratiques douteuses chez les influenceurs sportifs
- Fermeture de Pornhub