faire l’amour c’est du sport
Et si l’un des meilleurs entraînements invisibles ne se trouvait pas sur les sentiers, mais sous la couette ? De plus en plus de traileurs et coureurs s’interrogent : faire l’amour, est-ce simplement du plaisir ou peut-on aussi le considérer comme une activité physique à part entière, au même titre qu’une sortie en endurance fondamentale ? En trail comme dans la vie intime, engagement et gestion de l’effort font souvent bon ménage…
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faire l’amour c’est du sport
Le sexe, une séance cardio à part entière ?
Respiration qui s’accélère, rythme cardiaque qui grimpe, muscles sollicités, calories brûlées… d’un point de vue physiologique, faire l’amour coche bien des cases d’une séance d’entraînement. Une étude publiée dans PLOS One estime que l’on dépense entre 3 et 6 kcal par minute, soit environ 100 à 200 kcal par rapport sexuel. C’est moins qu’un footing, certes, mais plus que beaucoup de séances de gainage ! Et selon l’intensité, certaines positions peuvent même équivaloir à du renforcement musculaire léger.
Le sexe est donc bel et bien une activité physique – modérée, mais réelle – et à ce titre, il s’intègre dans la logique des « entraînements invisibles » qui font la différence sur une prépa trail : ceux qui améliorent le bien-être, sans passer par des kilomètres de D+.
Un booster de récupération et de motivation
Au-delà de l’effort physique, l’activité sexuelle a des effets bénéfiques indirects pour les coureurs. Elle favorise le sommeil, réduit le stress, améliore l’humeur via la libération d’endorphines, et participe à l’équilibre hormonal. Autant d’éléments clés dans la récupération du traileur. À noter que des rapports sexuels réguliers ont aussi été associés à une meilleure production de testostérone, ce qui peut soutenir la performance chez l’homme comme chez la femme.
Pour certains sportifs, le sexe peut même agir comme un levier de motivation. Il participe à une meilleure estime de soi et entretient une relation positive au corps — deux aspects cruciaux en course à pied, où le mental joue un rôle central.
Attention au surentraînement… y compris sous la couette
Mais comme toute activité physique, l’excès peut être contre-productif. Un effort sexuel intense juste avant une course importante peut, chez certaines personnes, nuire à la concentration ou au niveau d’énergie. Tout dépend de la durée, de l’intensité et du moment. L’idée n’est pas d’éviter les moments d’intimité, mais plutôt de les intégrer intelligemment dans un plan d’entraînement global, sans en faire un facteur de fatigue.
Faire l’amour n’est pas seulement compatible avec la course à pied : c’est une forme de mouvement bénéfique, à la fois physique et psychologique. À condition de respecter les grands principes de l’entraînement – régularité, écoute du corps et récupération – le sexe peut devenir un véritable allié de performance. En trail comme ailleurs, tout est une question de dosage. Alors oui, faire l’amour, c’est du sport. Et parfois, le meilleur entraînement est celui qu’on ne poste pas sur Strava…
Sources
- Frappier, J. et al. (2013). Energy Expenditure During Sexual Activity in Young Healthy Couples. PLOS One
- Hackney, A.C. (2006). Endurance training and reproductive hormone regulation in men. Sports Medicine
- Meston, C.M., & Buss, D.M. (2007). Why Humans Have Sex. Archives of Sexual Behavior
- Runner’s World, Sex and Running: What the Science Says, consulté en 2024.
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