Dire du mal d'un athlète, est-ce du cyber-harcèlement?

Ces derniers jours, une campagne de sensibilisation contre le cyberharcèlement est sortie sur les réseaux sociaux ; pas mal de grands sportifs ont été sollicités pour y participer ; on a notamment vu Antoine Dupont, Romain Ntamack, Amandine Henry, Presnel Kimpembe, et surtout (je dis surtout parce que ça concerne directement le trail) notre Yoann Stuck préféré !!

Si le cyberharcèlement est probablement le truc le plus lâche de l’histoire de l’humanité, on trouve super qu’un mec comme Yoann (qui fait assez l’unanimité) aie pu mettre sa notoriété au service d’une cause aussi juste et aussi chouette. On pourrait trouver ça juste basique de dire ça, mais quand on voit à quel point l’anonymat (spoiler : non) donne un sentiment d’impunité et à quel point dès lors ça rend con, on ne peut que se dire que ça fait du bien.

Dire du mal d’un athlète ou d’une organisation

Dire du mal d’un athlète, est-ce du harcèlement ?

On a le droit de ne pas aimer les déclarations d’un athlète, ses choix, on a le droit de ne pas aimer la manière dont s’entraine un athlète, on a le droit de ne pas être gaga devant des performances moyennes. On a le droit, on a le droit de l’écrire, c’est la liberté d’expression.

Exprimer des opinions négatives sur les performances d’un athlète fait partie de la discussion sportive…

De la même manière, on a le droit de dénoncer des pratiques non écologiques d’un organisateur de trail, des problèmes de sécurité, le coût élevé des dossards, des bouchons etc.

Le cyber-harcèlement contre un site

Le cyber-harcèlement est passible d’amendes importantes et peut aller jusqu’à des peines de prison. La personne qui se sent cyber-harcelée a six ans pour porter plainte.

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