C’est toujours une question qui attise les curiosités, voire qui peut générer quelques jalousies, à savoir combien les élites sont payées pour participer à un trail ? Eh bien malheureusement, pas grand-chose. Enfin, pas directement. Car ils sont payés par leurs sponsors, c’est d’ailleurs là leur principale source de revenu. Ils sont très souvent invités sur les événements (ça, à la limite, ça n’est pas anormal), parfois il y a une intervention sur l’hébergement, voire le transport. Mais on le sait bien, une invitation ne constitue pas une rémunération.
A partir de là, on peut se poser la question : est-ce que les élites doivent être payés pour venir ? A titre personnel, ce n’est pas quelque chose à quoi je suis favorable ; je préfère que le prize money soit plus important, histoire que les plus méritants gagnent plus. Est-ce que c’est scandaleux pour autant ? Sûrement pas.
Notamment parce que chacun fait ce qu’il veut, et que ça peut avoir de l’intérêt pour faire la lumière sur une épreuve. Par contre, on ne va pas se mentir, s’il y a besoin d’un athlète élite qu’on paie à prix d’or pour faire venir, c’est qu’il y a un souci, ou du moins que le trail concerné n’a aucun intérêt. En effet, chaque gros trail a une spécificité qui le rend unique.
Entre le paysage général de l’UTMB, l’ambiance à Zegama Aizkorri, le pic du Midi et le parc du Néouvielle au Grand Raid des Pyrénées, l’ambiance et le paysage à la Diagonale, le bal des frontales à la Saintélyon, l’ascension de la tour Eiffel à l’Ecotrail, ou les passerelles himalayennes au trail du Monteynard, il y a de quoi avoir envie de se déplacer !
Et si cette spécificité ne suffit pas à attirer des élites, on peut se poser la question de savoir s’il a vraiment une raison d’être.
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