C’est une question qui nous est souvent posée, à savoir est ce que Kilian Jornet gagne bien sa vie ? Et si oui, comment ? On se pose la question, car même chez les élites, beaucoup ont un métier à côté. Par exemple, François d’Haene fait son vin, Xavier thévenard est (ou était ?) prof de ski, Thibaut Baronian est kiné, Michel Lanne est guide de Haute Montagne, Sébastien Spehler est entraîneur, etc.
Kilian Jornet, lui, n’a pas d’autre profession pour préparer l’après (du moins pour le moment). Alors, comment est-ce qu’il gagne sa vie ? Par divers biais dont on va essayer de faire le tour.
Kilian Jornet, ses victoires sur les ultras ? Bof
Ça peut paraître paradoxal, mais c’est sûrement son métier principal qui lui rapporte le moins.
Et pour cause, quand on regarde les prize money sur les ultras trails, ça n’a rien de folichon, que du contraire. A titre d’exemple, le vainqueur de l’UTMB gagnait 2000 euros en 2018. Le vainqueur de la Diagonale empochait un peu moins de 1000 euros, tandis le vainqueur de l’Ultra trail World Tour prend 5000 dollars. Au vu des efforts que ça demande, je trouve que c’est un peu ridicule, mais c’est un avis personnel. Ce ne sont pas non plus les défis qu’il accomplit qui vont remplir son compte en banque.
Kilian Jornet et le sponsoring (article écrit en 2020 avant Nnormal)
Finalement, Kilian Jornet a peu de sponsors, son principal étant Salomon. De son propre aveu, ça lui permet de disposer d’un salaire équivalent à celui d’un cadre supérieur. Ça lui permet de ne pas être sur-sollicité.
Kilian Jornet, followers sur les réseaux sociaux
C’est quelque chose sur lequel Kilian est plus discret, mais on peut se douter qu’avec les millions d’abonnés qu’il draine sur Instagram notamment, ça doit lui permettre d’augmenter ses revenus d’une manière ou d’une autre.
Kilian Jornet et la littérature
C’est un domaine dans lequel il est relativement productif et qui doit également contribuer à mettre du beurre dans les épinards. Il a notamment sorti
– en 2020 « Up ! », (en collaboration avec Steve House et Steven Johnson) qui est un manuel d’entraînement pour le trail et le ski-alpinisme,
– « Summits of my life » en 2018, qui est sorti en livre et en film,
– « vivre et courir » en 2018, qu’il a fait en collaboration avec Emelie Forsberg (il faisait des photos, elle écrivait),
– « courir ou mourir » en 2011
– ou encore « La Frontière invisible » en 2014.
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