Casquette Verte revient sur la LyonSaintéLyon 2025 avec cette façon bien à lui de transformer chaque course en petite épopée personnelle.
Rien ne va être simple cette année, rien ne va être vraiment idéal, mais c’est justement ce qui va rendre sa course aussi intéressante à suivre. L’ultra de 160 km qu’il s’apprête à affronter n’est pas seulement une question de kilomètres. Ça va être un combat avec le froid, la nuit et surtout… son corps cabossé.
Comment suivre Casquette Verte en direct live sur la LyonSaintéLyon 2025
Pour suivre la course d’Alexandre Boucheix, tout passe par LiveTrail. Il suffit de taper son nom ou son numéro de dossard pour ouvrir une carte qui permet de voir sa position en temps réel, ses temps de passage, son classement et l’évolution de sa course point après point. L’outil affiche également le profil du parcours, les ravitaillements, les écarts avec les autres coureurs et l’heure estimée d’arrivée à chaque segment. C’est l’un des suivis les plus immersifs en trail, un moyen simple de vivre la course presque comme si l’on courait derrière lui dans la nuit.
Le suivi en direct de Casquette Verte via LiveTrail
Dossard 21001 – Alexandre Boucheix
Suivi en direct : accéder au LiveTrail.
Streaming, diffusion officielle de Casquette Verte
Il faut préciser que Casquette Verte ne bénéficiera d’aucun suivi vidéo en temps réel avant le départ de la SaintéLyon classique, puisque l’organisation ne lance son dispositif TV qu’à partir de 22 h pour la course de 80 km. Son avancée sur la première moitié du 160 km se fera donc entièrement dans l’ombre, sans images, uniquement via LiveTrail et les éventuelles publications de son assistance.
Le suivi en direct de Casquette Verte via son assistance
L’assistance sera assurée par Cécile Bertin, qui connaît parfaitement ses rythmes et sa manière d’aborder les ravitaillements. Leur duo fonctionne avec une efficacité redoutable : en 2022, ils avaient à peine dépassé une minute de pause cumulée sur toute la course. Pour suivre l’envers du décor, les préparatifs express et les passages éclairs, il suffira de jeter un œil aux stories sur son compte Instagram.
Suivi en direct : instagram
Casquette Verte a déjà remporté la SaintéLyon trois fois, un triple vainqueur face à une année chaotique
Casquette Verte aborde cette LyonSaintéLyon avec une fracture à la cheville et une sinusite qui l’a épuisé ces dernières semaines. Il traîne ce corps abîmé mais toujours prêt à encaisser. Son palmarès parle de lui-même.
Il a déjà remporté la course trois fois, en 2019, 2021 et 2022, avec cette capacité rare à dominer l’obscurité, à lire le froid et à encaisser les kilomètres que personne ne voit. Mais ce retour n’a rien d’une formalité. Il revient avec une cheville fissurée et une fatigue accumulée par une fin de saison où il a déjà couru très gros, notamment à la Diagonale des Fous. Ce contraste entre un corps vulnérable et un mental inflexible explique pourquoi tant de gens veulent suivre sa progression minute par minute.
Casquette Verte doit également assumer son statut de star et les sollicitations auxquelles il doit répondre : Alexandre Boucheix souffre d’une certaine pression médiatique.
Comment suivre toutes les courses de la SaintéLyon en direct
La Asics SaintéLyon, c’est d’un côté ceux qui s’élancent dans la nuit glacée, et de l’autre ceux qui suivent l’aventure bien au chaud chez eux.
Cette année encore, les passionnés pourront vivre la course de 80 km comme s’ils y étaient grâce à une retransmission continue diffusée de 22 h à 7 h 30.
e dispositif est renforcé, avec une équipe complète sur le terrain, mêlant cadreurs, camrunners et e-bikers, ainsi qu’un plateau animé par un présentateur entouré de consultants et d’invités qui feront vivre chaque moment clé. Même sous un plaid, impossible de manquer l’intensité de cette 71e édition, aussi ouverte qu’imprévisible.
La bataille pour le podium se jouera en direct sur les plateformes officielles :
- la page Facebook de la Asics SaintéLyon,
- la chaîne YouTube d’Extra Sports,
- BFM Lyon,
- L’Équipe Live,
- 100% Outdoor
- et TV8 Mont Blanc.
Sur le papier, Alexandre Boucheix dit Casquette Verte est le grand favori de la LyonSaintéLyon
Casquette Verte s’aligne cette année avec le meilleur index UTMB du plateau, un avantage qui dit une chose simple : même blessé, même diminué, il reste l’homme le plus redouté au départ.
Au-delà des chiffres, son profil mental pèse encore plus lourd, parce qu’il a prouvé récemment que la douleur ne l’empêchait en rien de performer. Il a fini deuxième du Kullamannen malgré une cheville fracturée, une victoire qui a interpellé tout le milieu du trail et qui rappelle à quel point il peut se sublimer dans des conditions improbables.

Face à lui, plusieurs coureurs solides composent un plateau plus dense qu’il n’y paraît. Aurelian Erdeli arrive avec une régularité impressionnante sur les longues distances et possède l’un des profils les plus endurants du peloton. Nicolas Lehmann, représentant de WISE Ultra Running, s’est affirmé ces derniers mois comme un coureur capable de tenir un rythme élevé sur de très longues sections, une qualité essentielle sur un aller-retour de 160 km. Paul Coquet, souvent sous-estimé mais extrêmement constant, fait partie des athlètes capables de surprendre dès que la course s’étire dans la nuit. David Raitière, coureur expérimenté et habitué aux parcours techniques, peut également jouer les trouble-fêtes si le froid et la gestion de l’effort deviennent des facteurs déterminants. Elwan Mehl et François-Olivier Weichert complètent cette liste de prétendants sérieux, tous capables de profiter de la moindre défaillance du triple vainqueur. Le plateau n’est donc pas un simple décor : il est composé d’athlètes affûtés, préparés et prêts à profiter du moindre signe de faiblesse de Casquette Verte.
Programme : à quelle heure va partir la LyonSaintéLyon, 9h
La LyonSaintéLyon s’élancera samedi 29 novembre à 9h depuis Lyon, un horaire inhabituellement matinal pour une course qui plonge pourtant très vite les coureurs dans la nuit.
Ce départ en pleine matinée crée un contraste brutal, car la lumière décline rapidement à cette période de l’année et la majorité du parcours se déroule dans une ambiance nocturne et glaciale. Les coureurs doivent donc gérer une transition immédiate entre un corps encore chaud du début de journée et une longue plongée vers les heures les plus froides de l’hiver. C’est un détail qui compte, parce que l’horaire influence directement le rythme, l’alimentation et la gestion de la fatigue. Casquette Verte connaît cette mécanique par cœur : partir tôt pour mieux accepter que le plus dur viendra bien plus tard, quand la nuit aura tout recouvert.
LyonSaintéLyon : quand la course bascule dans un autre monde
La version classique entre Saint-Étienne et Lyon ressemble déjà à un défi hivernal costaud. Mais l’aller-retour, cette LyonSaintéLyon longue de 164 km pour plus de 4000 m de dénivelé positif, appartient à une autre catégorie. C’est une traversée de l’hiver, un dialogue intime avec la fatigue et une manière de prolonger la nuit jusqu’au bout. Partir, arriver, repartir encore, recroiser les coureurs du format 80 km, se retrouver seul sur des portions glacées, lutter contre la lassitude au moment où le corps demande de s’arrêter. Ce format n’est pas conçu pour se battre pour la photo à l’arrivée. Il s’adresse à ceux qui cherchent une expérience complète, une plongée dans l’endurance brute.
La météo de la SaintéLyon va être très hivernale et rendre cette LyonSaintéLyon très dure
L’édition 2025 s’annonce glaciale. Le départ depuis Lyon se fera dans une ambiance très froide, avec un sol qui alternera entre goudron gelé, chemins boueux et sections où la frontale devient le seul repère fiable. La nuit s’installe vite à cette période de l’année, ce qui accentue la sensation de ne jamais réellement sortir de l’obscurité.
La LyonSaintéLyon impose une dynamique particulière, car elle demande de basculer d’un premier effort long et régulier en plein jour à un retour intégralement nocturne.
On part depuis Lyon, on atteint Saint-Étienne comme si l’on avait déjà terminé une course classique, puis il faut accepter de repartir immédiatement dans l’autre sens, sans podium, sans public, juste avec la frontale et la nuit pour seule compagne. La difficulté ne tient pas seulement aux kilomètres, mais à ce moment précis où l’on passe devant une “arrivée” qui n’est pas la sienne, avant de s’enfoncer à nouveau dans 80 km de froid, de boue et de silence. C’est là que beaucoup vacillent, parce que ce format ne récompense pas l’allure mais la capacité à continuer quand tout invite à s’arrêter.
Pourquoi le retour de Casquette Verte sur la LyonSaintéLyon attire autant de monde
L’histoire fonctionne parce qu’elle est sincère. Casquette Verte n’avance jamais masqué. Il dit quand ça va, il dit surtout quand ça ne va pas, et c’est cette transparence qui crée une connexion rare avec ceux qui le suivent. Revenir sur un ultra de 160 km avec une cheville fracturée n’a rien de prudent, mais c’est cohérent avec sa manière de vivre l’ultra-trail : un espace où l’on vit pleinement, même quand ça fait mal. Sa notoriété ne repose pas sur l’image, mais sur une forme d’honnêteté sportive qui touche les coureurs, qu’ils soient débutants ou aguerris. Le voir s’élancer dans ces conditions, c’est assister à un pari dont personne ne connaît l’issue. C’est précisément ce qui rend cette course impossible à ignorer.
En résumé, Casquette Verte ne va pas prendre le départ de la LyonSaintéLyon comme un coureur parmi d’autres.
Il s’y présente comme une histoire à suivre en direct, une aventure personnelle rendue publique par le suivi GPS, les réseaux et l’attachement de sa communauté. Le froid, la douleur, le doute et la nuit composent le décor. La volonté de finir écrit le reste. Pour vivre cette course au plus près, il n’y aura qu’un nom à taper sur LiveTrail, et une longue nuit à traverser avec lui, pas après pas.





