Casquette verte, et de 4 ?
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On connaît bien notre Casquette Verte ! Toujours le premier à faire parler de lui sur les réseaux sociaux. Et c’est un peu pour ça qu’on l’aime. Mais c’est aussi parce qu’il a remporté trois fois la LyonSaintéLyon. Et devinez quoi ? La 4e, c’est pour ce vendredi 28 novembre !
Une victoire assurée pour Casquette Verte sur la LyonSaintéLyon
Bien sûr, il ne dira pas qu’il joue la gagne… parce que, ô surprise, il est blessé
Il le répète depuis son retour de Kullamannen. Le diagnostic : arrachement cortical au niveau de la malléole interne de la cheville gauche (très précisément !)
Mais si Casquette Verte est autant apprécié, c’est parce qu’il reste capable de gagner malgré cette blessure. Rappelons-le pour ceux qui auraient raté un épisode : la blessure date de quelques jours avant la Diag’ 2025, qu’il a pourtant terminée avec un temps et une place impressionnants pour un non-athlète professionnel.
Il a récemment résumé ses sensations sur Instagram avec son humour habituel :
« Pour décrire le plus simplement la sensation de course que j’ai avec ma cheville… avez-vous déjà conduit un caddie de supermarché avec 4 packs de x64 Kronenbourg (dedans… pas dans le sang), et la roue avant gauche prise dans une attache plastique de pack de Cristaline ? »
Et de conclure en comparant certains virages à ceux pris « avec l’attitude d’un influenceur trail à qui on propose une collab’ commerciale déshonorante ».
Ce ton, c’est sa signature. Même quand la douleur est là, il garde l’autodérision intacte.
Alors oui, on peut avoir la cheville en miettes, s’entraîner au moins 2 heures par jour dans ses côtes parisiennes préférées, et encore aller gagner une LyonSaintéLyon. S’il y en a un pour réussir un tel exploit, c’est bien lui. Et cela aura été lu ici !
Quant à ceux qui le soupçonnent d’être la version trail du malade imaginaire, qu’ils aillent demander à un médecin ce que provoque comme douleur un tel arrachement…
Au fait, la LyonSaintéLyon, c’est une vraie course ?
La SaintéLyon, c’est LE rendez-vous de fin de saison. Un raid nocturne qui fait arriver à Lyon à pas d’heure, trempé, frigorifié et fier d’avoir survécu à 80 bornes de bitume gelé, de boue et d’égo surdimensionné. Parfait pour alimenter Strava ou Instagram. Parfait aussi pour la visibilité des pros.
La LyonSaintéLyon, elle, s’adresse aux marginaux, aux fous, aux barjos de la gadoue, du vomito de mi-course, à ceux qui ne se sentent bien qu’après 12 heures de galère. Ce sont les vrais, ceux qui ne font pas de bruit sur les réseaux sociaux (sauf Casquette Verte, évidemment). Ceux qui viennent régler quelque chose avec eux-mêmes, pas chercher l’approbation.
Les deux formats, ce sont deux salles, deux ambiances. Mais une même arrivée à la Halle Tony Garnier.
Casquette Verte a déjà remporté trois fois la LyonSaintéLyon et vise une quatrième victoire
2019, 2021, 2022 : un triplé historique pour Alexandre Boucheix, qui a dompté à chaque reprise les 156 km et plus de 4 000 m de D+. En 2022, malgré une douleur à la cuisse dès l’aller, il avait serré les dents pour revenir en tête, placer des accélérations au bon moment, sprinter à l’arrivée et décrocher sa 3e victoire. Une course où la stratégie, le mental et la résistance à la douleur ont fait la différence.
Mais en 2024, il n’avait pas pris le départ, officiellement blessé, marquant une pause dans son incroyable série. Son absence avait été remarquée tant il incarne cette épreuve extrême à contre-courant des formats classiques.
Casquette Verte sur la SaintéLyon : 3 victoires, 1 abandon, puis 1 non‑partant
2019, 2021, 2022 : les années où Alexandre Boucheix a remporté la LyonSaintéLyon.
2023 : abandon à l’aller, entre Lyon et Saint‑Étienne.
2024 : non‑participation, officiellement blessé.
Un palmarès fait de hauts et de bas, mais toujours empreint de respectabilité — et le signe d’un coureur mythique de l’ultra‑trail.
Et si Casquette Verte ne remportait pas la SaintéLyon ?
Il est aussi possible que Casquette Verte ne gagne pas. Le voir finir deuxième serait étonnant, ce n’est pas son genre. Mais il pourrait très bien ne pas monter sur le podium. Personne ne lui en voudrait. Sa cheville, elle, aurait des raisons de râler.
D’autant qu’à J-6, il confiait encore :
« Je connaissais pas la sinusite maxillaire… et bah c’est pépite niveau sensation. Je me régaaaaaaale. »
Mais dans le fond, qu’il gagne ou qu’il perde, l’important est ailleurs : ce week-end, on le suivra à la trace. GPX activé.
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