On connaît l’euphorie du départ, le plaisir de franchir la ligne d’arrivée, les rires au ravitaillement et la fierté d’accrocher une médaille. Mais, étrangement, quelques heures après, alors que la course est finie et que la médaille repose sur la table du salon, un sentiment étrange peut surgir : une sorte de vide, de tristesse douce mais tenace. C’est le fameux blues du dimanche soir d’après course, un phénomène bien réel chez les coureurs et les traileurs.
Les 3 causes du blues du dimanche soir quand on est finisher d’un beau trail
1- Quand l’adrénaline redescend
Pendant un trail, le corps est inondé d’adrénaline et d’endorphines. Ces hormones dopent l’énergie, masquent la douleur et boostent le moral. Le problème, c’est que cette chimie interne n’est pas éternelle : quelques heures après l’effort, les taux chutent brutalement. Résultat : une fatigue profonde, un moral en berne et parfois une impression de « vide » difficile à expliquer à ceux qui n’étaient pas sur la ligne de départ le matin.
2- Le retour à la réalité
Le dimanche soir, c’est aussi le moment où l’on range ses affaires pleines de boue, où l’on repense aux instants forts… et où l’on réalise que demain, c’est retour au bureau, au réveil à 6h30, aux mails et aux factures. Cette bascule entre le monde du trail – avec ses paysages, son esprit de liberté et la fraternité entre coureurs – et la routine du quotidien peut être brutale.
3- Le manque de perspective immédiate
Un autre facteur clé du blues post-course, c’est l’absence de nouvel objectif. Quand on prépare un trail, tout est cadré : séances, sorties longues, alimentation, récupération. Une fois la course terminée, sans nouvelle date à cocher sur le calendrier, la motivation peut s’effriter. On se demande : « Et maintenant ? » C’est là que certains ressentent un creux, un flottement dans leur pratique.
Comment le surmonter ?
La solution ne consiste pas seulement à s’inscrire immédiatement à une nouvelle course. Il peut être bénéfique de savourer la récupération, de revivre les bons moments avec des amis, de partager ses photos, ou encore de planifier un objectif intermédiaire (sortie entre potes, week-end rando, séance ludique en nature). Le sport, ce n’est pas uniquement la compétition : prolonger l’esprit trail au quotidien aide à amortir le choc émotionnel du retour.
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- Cet article aborde un phénomène courant chez les coureurs, mais ne remplace en aucun cas un avis médical ou psychologique. Si vous ressentez une tristesse persistante, une perte de motivation durable ou tout autre signe de mal-être, il est vivement recommandé de consulter un médecin ou un professionnel de santé mentale.
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