Elena Congost, para-athlète espagnole, a vu son rêve de médaille paralympique brisé lors des Jeux de Paris 2024. Arrivée troisième du marathon T12*, elle a été disqualifiée pour un incident survenu juste avant la ligne d’arrivée : elle a lâché la longe qui la reliait à son guide, Mia Carol Bruguera, dans un geste de soutien alors que ce dernier souffrait de crampes sévères. Ce geste sportif et spontané a entraîné une disqualification immédiate, privant Congost de la médaille de bronze qu’elle pensait avoir méritée.
Elena Congost
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Elena Congost : une action en justice pour récupérer sa médaille
Elena Congost, soutenue par le cabinet de conseil Dupont-Hissel, a décidé de porter l’affaire devant la justice. Le cabinet, spécialisé en droit du sport, a annoncé entamer une procédure judiciaire pour récupérer le classement initial de l’athlète. La demande initiale, déposée auprès des comités paralympique et olympique internationaux, du comité d’organisation de Paris 2024 et du ministre des Sports, n’a reçu aucun écho favorable. Le CIO s’est même déclaré « incompétent » pour traiter cette affaire, laissant Congost sans autre choix que de se tourner vers les tribunaux.
Un geste sportif pénalisé
Lors de la course, Elena Congost, âgée de 37 ans, a dû affronter une situation imprévue : son guide de 57 ans, souffrant de crampes, peinait à terminer le marathon. Dans un élan de solidarité, elle a tenté de l’aider à franchir les derniers mètres. Cependant, cette action lui a coûté sa médaille, car elle a brièvement lâché la corde qui les reliait, un geste pourtant de bon sens dans une situation d’urgence. Malgré une réclamation immédiate de la délégation espagnole, le jury a refusé de revenir sur la disqualification.
Une défense de l’esprit sportif
En octobre, un collectif d’avocats a publié une tribune appelant à la restitution de la médaille, soulignant que la disqualification, bien qu’elle soit conforme au règlement, allait à l’encontre de l’esprit olympique. Selon eux, les valeurs de solidarité, de dépassement de soi et de fraternité doivent primer sur une application stricte des règles.
Mon avis personnel
Dans ce genre de situation, l’application rigide des règles peut sembler injuste, surtout lorsque l’humanisme et l’esprit d’équipe sont en jeu. Le geste d’Elena Congost, qui a tenté d’aider son guide plutôt que de se concentrer sur sa propre performance, est une belle leçon de solidarité. Il est regrettable que cet acte généreux soit pénalisé de cette manière. J’espère sincèrement que la justice lui rendra sa médaille, car elle incarne les valeurs profondes du sport.
* La catégorie T12 fait référence à une classification spécifique dans le cadre des compétitions paralympiques pour les athlètes présentant une déficience visuelle. Plus précisément, les athlètes de la catégorie T12 ont une vision partielle et concourent souvent avec un guide pour les aider. Dans le marathon T12, comme celui auquel Elena Congost a participé, les coureurs peuvent utiliser une longe pour rester reliés à leur guide tout au long de la course.
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