Suite à l’agression d’un joggeur par deux rottweilers à Draguignan, les chiens resteront sous la garde de l’ex-compagne de leur propriétaire, le tribunal ayant estimé qu’ils ne présentent plus de danger.
rappel des faits avec ces deux rottweilers : Le 11 janvier 2023, alors qu’il courait sur l’avenue de la Vaugine à Draguignan, François Giannesini a été violemment attaqué par deux femelles rottweilers, Lola et Ninon. Les blessures infligées par les chiens ont été graves : la victime a nécessité plus de 120 points de suture, suivi de greffes de peau et d’opérations chirurgicales. Malgré la gravité de l’incident, le tribunal correctionnel de Draguignan a décidé en septembre 2024 de ne pas confisquer les animaux.
rottweilers, des chiens jugés non dangereux
En janvier 2023, François Giannesini a été attaqué par deux femelles rottweilers, Lola et Ninon, alors qu’il courait sur l’avenue de la Vaugine. Malgré la gravité de l’incident, le tribunal correctionnel de Draguignan a décidé en septembre 2024 de ne pas confisquer les animaux. Selon des experts animaliers, les chiens n’ont pas montré de signes de dangerosité.
Antécédents inquiétants
L’avocat de la victime, Me Lionel Ferlaud, a rappelé que les deux chiens avaient déjà fait preuve d’agressivité, notamment lors d’une attaque sur une voiture à La Motte en octobre 2022. Cependant, ces antécédents n’ont pas suffi à convaincre le tribunal de les considérer comme dangereux.
Des explications médicales avancées
Les défenseurs des rottweilers ont attribué l’attaque à des problèmes de santé, évoquant une « grossesse nerveuse » et une « otite » ayant affecté l’une des chiennes au moment des faits. Les chiens vivent désormais chez l’ex-compagne du propriétaire, qui a pris des mesures pour garantir la sécurité, notamment en construisant un chenil conforme aux normes.
Une décision qui laisse un goût amer – François Giannesini, la victime, exprime son incompréhension face à la clémence du verdict. Le tribunal a en effet décidé de ne pas inscrire la condamnation au casier judiciaire du propriétaire des chiens, afin qu’il puisse conserver son emploi, une décision que la victime a du mal à accepter.
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