C‘était il y a un an sur France Inter que paraissait l’article “Nul en alpinisme, il gravit l’Everest : l’incroyable récit du “french tocard” Nadir Dendoune”. Il faut avouer que ça interpelle d’autant plus que la suite est du même acabit.
Cela aura pris huit semaine à Nadir Dendoune qui n’avait jamais fait d’alpinisme de gravir l’Everest. Le temps de monter, redescendre, monter pour s’habituer à l’oxygène, tout comme en plongée.
Il a expliqué à France Inter
‘est dur. C’est naze, il faut être honnête.
Il n’y a que quand c’est fini que tu prends du kif. Pour moi, ça a été sept à huit semaines dures : tu restes dans une tente, tu ne manges pas, tu ne dors pas (passés les 3000 mètres d’altitude, il est difficile de s’endormir et l’essentiel de cette expédition se fait à plus de 5000 mètres), tu marches et c’est dur.
C’est dur mais le jeu en vaut la chandelle puisque une fois là haut
“Quand on est en haut de l’Everest, c’est un décor de cinoche, c’est tellement beau.
Toutes les plus hautes montagnes du monde ont l’air, du coup, petites.
On est donc entourée de sommets à 6000 mètres, 7000 mètres… Je me souviens qu’après avoir gravi le sommet de la plus haute montagne du monde, je me sentais invincible. J’avais atteint un vrai sentiment de bonheur. Bon, ça a duré trois mois. Après, tout redevient comme avant avec les soucis quotidiens. “
C’est en trafiquant son CV que Nadir Dendoune avait réussi à intégrer une équipe anglo-saxonne – qui n’a pas tardé à comprendre qu’il n’y connaissait rien (il est à peine capable d’enfiler un baudrier).
Je n’étais pas du sérail, je ne faisais pas partie du groupe, on m’a exclu. J’étais le « french tocard». J’ai menti sur mon CV parce que si je n’avais pas triché, je ne serais pas là.
En plus, il n’a pas dit à ses proches qu’il partait à la conquête de l’Everest : “Je n’aime pas que les gens qui m’aiment aient peur pour moi. Et puis, pour être honnête, je me disais que si au bout de deux semaines j’en avais marre et que je devais rentrer, je ne perdrais pas la face”. Une seule personne est au courant de son aventure : sa copine. Elle suit l’expédition à travers le blog de ses camarades de cordée.
L’article en entier ici
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