Avec zéro finisher en 2025, un seul coureur encore en lice au bout de 32 heures et des abandons en chaîne dès la première nuit, la Chartreuse Terminorum a renoué avec sa légende. Ce n’est plus juste une épreuve d’endurance : c’est une traversée initiatique, un chemin de croix pour traileurs aguerris. Mais qu’est-ce qui rend cette course à ce point inhumaine ? Voici 7 raisons qui expliquent pourquoi elle est devenue quasiment interminable cette année.
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la Chartreuse Terminorum : 7 trucs impossibles
1. Un parcours repensé pour redevenir cauchemardesque
L’organisation a volontairement corsé le tracé : 30 % du parcours a été modifié. Et pas pour y ajouter de la facilité. Plus de pente, plus de pierriers, plus de sections à l’orientation difficile… Une manière assumée de faire oublier les finishers des années précédentes et de restaurer l’aura mystique de la Terminorum.
2. Une absence totale de balisage
Comme à la Barkley dont elle s’inspire, la Chartreuse Terminorum se court sans GPS autorisé, sans balise, ni balisage au sol. La carte et la boussole sont les seuls outils pour ne pas se perdre dans la forêt. Une erreur d’orientation peut coûter des heures… voire la course.
3. Une chaleur écrasante dès les premières heures
Le soleil s’est invité dès le départ avec des températures caniculaires. L’accumulation de chaleur dans les combes de Chartreuse a vidé les coureurs de leurs forces bien plus vite que prévu, rendant l’hydratation et la gestion d’effort encore plus délicates.
4. Un dénivelé qui use jusqu’à l’os
Chaque tour fait environ 60 kilomètres et 5 000 mètres de dénivelé positif. Une simple boucle équivaut déjà à un ultra-trail majeur. Or, pour boucler la course, il faut en faire cinq. En 2025, seul un coureur a dépassé la deuxième boucle.
5. Une barrière horaire impitoyable
Chaque boucle doit être complétée dans un temps imparti. Même des coureurs expérimentés, comme Sandrine Béranger ou David Sougey Lardin, n’ont pas réussi à rester dans les délais. Terminer une boucle ne suffit pas : il faut aller vite, sans se perdre ni flancher.
6. Une solitude mentale extrême
Pas d’assistance, pas de public, pas de balisage, pas de musique… juste des heures de forêt, de brume, et parfois de doutes. Cette solitude mentale ronge les certitudes, surtout après une nuit blanche. Quand la lucidité s’évapore, les erreurs s’accumulent.
7. Une sélection naturelle impitoyable
Il ne s’agit pas d’une course où tout le monde peut espérer finir. Les organisateurs sélectionnent les participants sur dossier. Malgré cela, plus de la moitié étaient déjà hors course après seulement 16 heures. Le niveau d’exigence dépasse celui de 99 % des trails en France.
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