Le test du cou : pour savoir si on peut courir quand on est malade

courir quand on est malade
Trail : quand l’entrainement est interdit parce qu’on est trop malade.

courir quand on est malade, quand il ne faut pas s’entrainer

Beaucoup de gens s’intéressent sur les méthodes d’entrainement, les contenus de séances, la planification etc. Certes, c’est un aspect très important pour améliorer ses performances. Mais parfois, il faut savoir dit non et ne pas s’entrainer. Lumière sur ces situations, ou l’entrainement ne doit être remplacé par du repos.

Rhume, petite grippe etc. : il vaut mieux rester sous la couette !

Parmi les mythes du sport, il y en a un qui dure et perdure : faire du sport amène à une guérison plus rapide. Foutaise ! En quoi faire du sport va permettre de faire une guérison plus rapide ? Dites le moi !
Tout d’abord, après une séance de sport, il y a une période d’immunodépression… Donc en pratiquant du sport, vous affaiblissez vos défenses immunitaires ! Donc il vaut mieux être prudent, et essayer de jauger sa capacité à faire un effort… En pratiquant de manière incongrue une séance, vous augmentez votre risque de péricardite (inflammation de la membrane du cœur) ou de myocardite (inflammation du cœur en lui-même).

Le test du « cou »

Un simple test va permettre de savoir si vous pouvez faire une sortie ou pas : le test du cou. Il repose sur deux observations :
Nez bouché, nez qui coule ou mal de gorge ? Vous pouvez courir
Respiration difficile, fièvre ou courbatures ? Ne courez pas et reposez-vous

Au vu des risques, privilégiez le repos lorsque les signes ne sont pas bons ! Evitez également des sorties trop intenses, lorsque vous êtes légèrement malade.

Blessure : repos mérité, mais pas que !

Les blessures des Traileurs se situent souvent sur les membres inférieurs : entorses de cheville, genoux, déchirures musculaires. Elles nécessitent bien sur une période de repos, pour laisser le temps au corps « le temps de se reconstruire ».
Mais il est possible de continuer de s’entrainer pendant une blessure : il suffit de ne pas solliciter la partie lésée. Par exemple, lors d’une entorse de cheville, vous pouvez faire un renforcement musculaire du haut du corps (pectoraux, dorsaux, gainage lombaire et abdominale), en évitant les situations qui sollicitent la cheville lésée.
De plus, vous pouvez solliciter le membre sain lors d’une blessure. Il a été démontré qu’il y a un transfert de la force, du membre sain vers le membre lésé ! C’est une chance : cela permet de limiter le désentrainement lié à la blessure.
En tout cas, faites bien attention lors d’une blessure ou une maladie !

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