Un coureur sur cinq pourrait présenter une voûte plantaire très marquée, appelée pied creux.
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Avoir les pieds creux n’est pas une pathologie en soi, mais elle modifie profondément les appuis, la manière de courir, et les contraintes sur l’ensemble du corps.
Dans le cadre du trail, où les terrains sont instables et les efforts prolongés, le choix d’une chaussure adaptée devient crucial. Voici pourquoi, et comment choisir la bonne paire.
Le pied creux, un profil plus fréquent qu’on ne le pense
Le pied creux se définit par une arche plantaire très haute, ce qui réduit l’appui au niveau du médio-pied. Cela signifie que le coureur repose principalement sur le talon et l’avant-pied. Cette configuration rend le pied plus rigide, absorbe moins bien les chocs et augmente le risque de blessures, notamment sur des terrains techniques. On estime que ce profil concerne environ 10 à 20 % de la population, avec une probabilité accrue chez les pratiquants réguliers de course à pied ou de trail, car certains s’y adaptent en cherchant davantage de légèreté ou de réactivité.
Sur les sentiers, un pied creux peut générer des déséquilibres, des douleurs au talon ou à l’avant du pied, des tensions musculaires et des instabilités latérales. Il ne s’agit pas d’un handicap, mais d’un facteur à prendre en compte pour éviter les blessures et optimiser son confort. L’important, c’est d’anticiper les contraintes et de choisir une chaussure qui vienne compenser les points faibles structurels de cette architecture plantaire.
Les besoins spécifiques d’un trailer aux pieds creux, quelles chaussures de trail choisir
Pour bien courir avec des pieds creux, le premier impératif est un amorti efficace.
La rigidité naturelle du pied limite la capacité d’absorption musculaire : c’est donc la chaussure qui doit prendre le relais. On recherchera des mousses capables de répartir les impacts sans déformer l’appui, avec un bon retour d’énergie.
La stabilité est l’autre point essentiel.
Sur terrain vallonné, racineux, glissant ou pentu, un pied creux peut rapidement basculer, notamment sur les bords externes. Une semelle large à l’arrière, un contrefort solide et une construction qui stabilise le médio-pied sont des atouts majeurs. Cela limite les torsions et les prises d’appui bancales, surtout dans les descentes ou en virage.
La flexibilité doit être présente sans excès.
Il faut éviter les semelles ultra-rigides qui empêchent l’avant-pied de travailler librement, mais aussi se méfier des modèles trop souples qui n’apporteraient pas suffisamment de structure. L’avant du pied, souvent très sollicité chez les coureurs creux, doit pouvoir se déployer naturellement, sans blocage mais avec contrôle.
Enfin, le drop – c’est-à-dire la différence de hauteur entre le talon et l’avant-pied – peut jouer un rôle clé.
Un drop modéré ou élevé peut favoriser une transition plus fluide, en soulageant légèrement les tensions sur les mollets et en facilitant les relances en montée. Il faudra toutefois le tester en conditions réelles pour s’assurer qu’il correspond bien à votre style de course.
Exemple de configuration adaptée en trail
Un coureur présentant une voûte plantaire très marquée, habitué aux trails techniques et aux longues distances, cherchera une chaussure avec un amorti généreux, une base stable, un bon grip et une protection renforcée. Ce profil pourra par exemple se tourner vers des modèles à mousse épaisse, avec un drop autour de 8 mm, une semelle intermédiaire qui stabilise les appuis, et une tige enveloppante mais confortable.
Il est recommandé de faire ses essais en condition, sur terrain varié, avec les chaussettes et les distances habituelles. Une chaussure confortable en magasin peut s’avérer instable en descente ou douloureuse sur l’avant-pied après 30 kilomètres. Il faut donc prendre le temps de valider la compatibilité entre le pied, la foulée et le modèle choisi.
Courir avec des pieds creux : attention aux idées reçues
Tous les pieds creux ne se ressemblent pas. Certains sont rigides, d’autres très dynamiques, certains tolèrent bien la distance, d’autres nécessitent des pauses fréquentes. L’important n’est pas d’entrer dans une case, mais de connaître sa morphologie et d’y répondre avec lucidité.
De nombreuses blessures courantes chez les coureurs peuvent avoir pour origine une mauvaise prise en compte de l’arche plantaire. Douleurs chroniques, inflammations du fascia plantaire, instabilité articulaire, tensions aux mollets ou aux ischios peuvent parfois être apaisées simplement par un changement de chaussure, ou par l’ajout d’une semelle spécifique.
Sources et références
Selon plusieurs études et publications scientifiques, la voûte plantaire haute concernerait environ 10 à 20 % de la population générale. Cette estimation est reprise par des spécialistes de la biomécanique et de la podologie, comme en témoigne une étude parue dans Foot & Ankle International (2001) sur les troubles liés aux pieds creux, ainsi que des articles de vulgarisation médicale disponibles sur Healthline ou Runner’s World. Dans le contexte de la course à pied, cette proportion pourrait être légèrement plus élevée en raison de facteurs d’auto-sélection des coureurs vers des disciplines où leur morphologie leur offre certains avantages. Ces données restent cependant indicatives et doivent être croisées avec des bilans morphologiques personnalisés.






