Vous avez envie de mouiller la brosse en trail ? C’est normal !
Selon une étude, votre vessie fait exprès de vous jouer des tours quand vous êtes visible en trail, quand il n’y a pas de lieu où faire pipi discrètement.
Etude parue dans le JOM (Journal Of Miction)
Votre vessie n’est pas votre amie. Avec l’étude qui est parue dans le JOM (Journal Of Miction), cela n’a jamais été aussi vrai. Pourquoi ? Parce que pendant dix-huit mois (et même si la fin de l’enquête a été légèrement altérée avec le covid), des scientifiques ont travaillé, dans le contexte du trail, sur les rapports qui se jouent entre votre vessie, votre arrivée à des points stratégiques, et la visibilité que vous avez. Et le moins que le l’on puisse dire, c’est que les résultats sont sans appel.
Nous connaissons tous la sensation d’avoir très envie de faire pipi au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre domicile. Les scientifiques sont repartis de ce postulat afin de voir si c’était le fruit du hasard d’une part, et si cela pouvait se retranscrire dans le trail. Le docteur Lepoutre, qui a coordonné l’étude, nous déclare ainsi :
« Eh bien, vous savez, à chaque fois que je suis dans les bouchons, j’ai envie d’aller aux toilettes. J’ai ainsi voulu savoir si c’était normal, si cela pouvait s’expliquer scientifiquement ou si c’était le fruit du hasard. Et grâce à notre étude, nous pouvons désormais l’affirmer sans trop de difficulté. Notre vessie a un petit GPS, elle sait quand elle arrive chez elle et est assez vicieuse pour vous jouer des tours. En d’autres termes, c’est une conn***se ».
Etude du docteur Lepoutre
Partant de ce constat, le docteur, qui est aussi trailer, a souhaité vérifier comme cette hypothèse s’adaptait au milieu du trail. Et là encore, il n’a pas été déçu : « Je fais pas mal de trails avec une amie, et ça ne rate jamais. A chaque fois que nous sommes dans une clairière, en montagne, ou dans un milieu où il est impossible de se cacher, elle a envie d’aller aux toilettes. Quant à moi, à chaque fois que je suis sur le point d’arriver à un ravitaillement, ça ne rate pas ».
L’étude est en cours de validation par des pairs, mais nul doute qu’elle va rassurer pas mal de coureuses et de coureurs. Ne parlez plus de vessie capricieuse, mais parlez de « l’effet Lepoutre ».
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