VIDÉO. France : une traileuse poussée dans un ravin, le drame évité de justesse

Le monde du trail respire. Enfin, pourrait-on dire. Car ça y est, il a été arrêté ! Nous parlons bien sûr du pousseur fou. Il avait reçu ce surnom, car on ne savait rien de lui. Tout était parti de plusieurs incidents assez graves relevés pendant des trails (tant en forêt qu’en montagne), où des femmes étaient poussées dans des ravins.

L’homme poussait les traileuses qui le doublaient

11 récidives

Alors qu’on pensait à des accidents isolés, au bout du dixième cas en 11 épreuves, ça commençait à faire un peu beaucoup. La police a commencé à essayer d’identifier les personnes qui avaient un dossard sur ces onze mêmes épreuves, mais ça faisait encore beaucoup.

un traileur homme

Puis au fur et à mesure, on s’est aperçu qu’il s’agissait d’un homme, au physique relativement rachitique, au niveau assez approximatif qui ne supportait de finir au classement derrière des femmes. Alors, dès qu’il en avait l’occasion, il poussait une traileuse dans un ravin afin de gagner des places.

Interpellé sur le trail d’Arpajon sur Meuse

C’est pourtant par hasard qu’il s’est fait interpeler sur le trail d’Arpajon sur Meuse.

Le pousseur a fait une erreur

Alors que notre homme faisait sa course, il a vu de dos une personne qu’il pensait être une femme et a essayé de la pousser dans le ravin. Malheureusement pour lui, il s’agissait d’un homme avec des cheveux longs. C’est là que l’histoire est assez ironique, car le hipster a compris tout de suite de qui il s’agissait, et après l’avoir molesté (vous aurez bien compris que c’est une euphémisme ; en réalité, il lui a avoiné la tronche pendant vingt minutes), il l’a à son tour jeté dans un ravin. Bon joueur, il a quand même averti les organisateurs.

Les aveux

Les forces de l’ordre ont mis plus d’une heure à interpeler le pousseur, qui était tombé dans un nid de ronces et qui avait réussi à se bloquer complètement. Comme on dit chez nous, Cheh ! Il est assez rapidement passé aux aveux, tout simplement car il s’estimait dans son bon droit et ne voyait même pas le problème.

Il devrait être condamné à des heures de travaux d’intérêts généraux où il devra faire du bénévolat sur des courses réservées aux femmes. Espérons juste que ce grand abruti n’aura pas donné de mauvaises idées à d’autres cerveaux malades (ce qui n’est pas gagné, quand on voit les dragueurs sur les réseaux sociaux).