UTMB : Vincent Bouillard et le problème du port du dossard après celui de l’eau

Après la polémique autour des contenants d’eau de Vincent Bouillard sur l’UTMB, une nouvelle controverse émerge sur les réseaux sociaux : le port non conforme du dossard. Vincent Bouillard, vainqueur de l’UTMB 2024, est au cœur de cette nouvelle discussion, soulevant des questions sur l’application des règles et des pénalités. Alors que le règlement de l’UTMB impose des normes strictes pour le port du dossard, certains estiment que celles-ci ne sont pas toujours respectées, ce qui pourrait influencer les résultats des courses.

vincent bouillard

Après la récente polémique concernant l’usage des contenants d’eau sur les trails, une nouvelle controverse a vu le jour sur les réseaux sociaux : le port non conforme du dossard. Cette fois, Vincent Bouillard, vainqueur de l’UTMB 2024, se retrouve au cœur du débat. Selon le règlement, le dossard doit être porté de manière visible et en permanence sur la poitrine ou le ventre, sans être fixé au sac ou à une autre partie du corps comme une jambe. Toute violation de cette règle est passible d’une pénalité de 15 minutes. Cependant, certains affirment que cette règle n’a pas été respectée lors de sa victoire, soulevant la question de l’égalité de traitement entre élites et amateurs.

Un règlement parfois ignoré

Le règlement de l’UTMB est clair : le dossard doit être visible tout au long de la course, positionné au-dessus des vêtements et non caché. Toute violation entraîne une pénalité de 15 minutes, qui doit être appliquée immédiatement si constatée par les commissaires de course. Dans le cas de Bouillard, il semblerait que cette règle n’ait pas été strictement appliquée, provoquant ainsi des discussions sur l’impact que cela aurait pu avoir sur le classement final. Certains fans de trail, y compris ceux des coureurs arrivés juste derrière Bouillard, estiment que si la pénalité avait été infligée, cela aurait pu changer le podium.
Un débat qui n’en vaut pas la peine ?

Malgré ces discussions, la plupart des observateurs conviennent que l’impact réel de cette infraction reste limité. En effet, même avec une pénalité de 15 minutes, Vincent Bouillard aurait conservé sa première place. Avec un temps de 19h54m23s, il aurait tout de même terminé la course en 20h09m23s, ce qui le laisse encore largement devant Baptiste Chassagne, arrivé en 20h22m45s.

L’incidence d’une telle pénalité aurait plutôt influencé la lutte pour les autres places du podium. Joaquin Lopez (20h26m22s) et Hannes Namberger (20h31m54s) auraient alors été beaucoup plus proches de Chassagne, créant un suspense entre la deuxième, troisième et quatrième place. Cependant, cette pénalité n’aurait pas changé l’issue de la victoire de Bouillard, qui reste indiscutable.

En revanche, une pénalité pour une gestion non conforme des contenants d’eau aurait pu tout changer. Une telle infraction, sanctionnée plus sévèrement, aurait potentiellement relégué Bouillard en dehors de la première place, ouvrant ainsi la voie à un tout autre classement final. Cette polémique autour des contenants d’eau est donc celle qui aurait pu véritablement bouleverser le résultat de la course.

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