UTMB : Jim Walmsley sera sur l’OCC

Chamonix, août 2025.
La surprise Jim Walmsley sur l’OCC 2025 : l’ultra-traileur américain s’invite sur le 57 km du Mont-Blanc

C’est la nouvelle qui agite le microcosme du trail : le champion américain Jim Walmsley, vainqueur de l’UTMB 2023, pourrait finalement prendre le départ de l’OCC 2025 (57 km, 3500 m D+) – et ce alors qu’il avait déclaré forfait il y a quelque jours pour l’UTMB (100 miles) afin de se concentrer sur les Mondiaux de trail long fin septembre. Son nom apparaît sur la startlist officielle de l’OCC, un ajout surprise repéré sur le site de l’UTMB Mont-Blanc et relayé par des blogs spécialisés, même si l’intéressé n’a pas encore communiqué officiellement à ce sujet. Jim Walmsley sera-t-il au départ à Orsières le 28 août prochain ? Décryptage d’une annonce inattendue, analyse de son palmarès sur les formats plus courts, et tour d’horizon de la rude concurrence qu’il pourrait affronter sur ce 57 km très relevé.

Jim Walmsley sur l’OCC : une présence inespérée après un forfait retentissant

Le 29 juillet dernier, Jim Walmsley annonçait son forfait pour l’UTMB 2025 (170 km) en raison d’une blessure persistante au genou. « Je ne prévois pas de courir l’UTMB. J’ai toujours le même souci au genou qui m’a empêché de prendre le départ de la Western States » expliquait-il alors, précisant vouloir se préserver pour les championnats du monde de trail long fin septembre. Cette déclaration, relayée par la presse française (Ouest-France, Esprit Trail, etc.), semblait acter la fin de ses ambitions sur l’UTMB cette année. L’absence de Walmsley privait même le plateau masculin du duel très attendu face au Français François D’Haene, quadruple vainqueur de l’épreuve, un « storyline » que certains médias avaient du mal à abandonner.

Pourtant, coup de théâtre : le nom de Jim Walmsley figure désormais sur la liste de départ de l’OCC 2025, épreuve de 55-57 km du même événement UTMB Mont-Blanc.

L’information a rapidement circulé sur les forums et réseaux sociaux dédiés au trail. D’après le site officiel, Walmsley apparaît bien parmi les inscrits de l’OCC, et ce malgré son retrait de la course reine. S’agit-il d’une mise à jour de dernière minute, d’un transfert de dossard autorisé par l’organisation, ou simplement d’une erreur de liste ?

Le principal intéressé n’ayant pas confirmé publiquement sa participation, la prudence reste de mise. Néanmoins, plusieurs sources concordantes dans la communauté trail rapportent cette présence inattendue. Si elle se confirme, la star américaine s’alignera donc sur un format beaucoup plus court que prévu, à peine un mois avant les Mondiaux en Espagne. Une manière de tester sa forme sans trop puiser dans ses réserves ? L’avenir le dira, mais l’effet de surprise est réel.

Jim Walsmey, un ultra-traileur au pedigree impressionnant sur format court

Si Jim Walmsley est surtout connu pour ses exploits sur ultra-trails (100 km et plus), son aisance sur des distances plus courtes n’est plus à prouver. L’athlète de 35 ans dispose en effet d’un solide passé de coureur sur piste et en cross-country. Lors de ses années universitaires à l’Air Force Academy, Walmsley courait sur 5 000 m et 3 000 m steeple, avec des records personnels très rapides : 13 min 52 s sur 5 000 m et 29 min 08 s sur 10 000 m. Il a même été champion de l’État d’Arizona de cross-country en catégorie junior et a participé aux championnats nationaux de cross, terminant 23^e en 2007. Autant dire que la vitesse de base et le travail en intensité courte ne lui font pas défaut, qualité rare chez les ultra-traileurs.

Passé sur trail en 2014, Jim Walmsley a très vite démontré sa capacité à dominer les épreuves de 50 à 100 km.

Son palmarès compte notamment trois victoires consécutives à la JFK 50 Mile (80 km) de 2014 à 2016, deux victoires à la Lake Sonoma 50 (80 km) en 2016 et 2018, ainsi qu’un succès au Tarawera 100 km en 2017fr.wikipedia.org. En 2017, alors âgé de 27 ans, il remporte d’ailleurs toutes les courses de 50 km à 100 km auxquelles il participe, battant plusieurs records de parcours, même s’il échoue cette année-là sur les formats 100 miles de ses objectifs (Western, UTMB, Grand Raid). Preuve supplémentaire de sa domination sur le « court »: en mai 2019, Walmsley a établi le record du monde du 50 miles (env. 80,5 km) en 4 h 50 min 07 s lors d’un événement spécial organisé par Hoka, améliorant une marque historique vieille de près de 40 ansfr.wikipedia.org. La même année, il devient champion du monde de trail (course en montagne longue distance) en s’imposant sur le parcours de 41,5 km des World Mountain Running Championships 2019 en Patagonie, devançant l’Italien Francesco Puppi au terme d’une course menée de bout en bout.

En clair, sur des formats de l’ordre de 40 à 60 km, Jim Walmsley possède des atouts redoutables.

Sa foulée rapide héritée de la piste, son expérience du cross-country et ses nombreux titres sur 50/80/100 km font de lui un prétendant sérieux, même face aux spécialistes de ces distances. On notera qu’il a déjà goûté à la saveur des sentiers alpins sur format marathon : à l’été 2023, Walmsley s’était aligné sur la Frison-Roche (42 km, 2800 m D+) en Savoie, qu’il a remportée en 4 h 02 min, comme préparation finale à l’UTMB. Plus récemment, en mars 2025, en pleine montée en puissance, l’Américain a signé un chrono étourdissant de 3 h 40 min en remportant le Mesquite Canyon 50K en Arizona, nouveau record de l’épreuveadvnture.com. Autant de performances qui montrent qu’il sait courir vite en montagne sur une demi-journée d’effort. Reste la question de la gestion de l’enchaînement des compétitions : l’OCC n’était pas au programme initial de Walmsley, qui devait se consacrer uniquement aux Mondiaux après son forfait à l’UTMB. S’il prend bien le départ, ce sera pour jouer la gagne ou au moins le podium – un défi à sa mesure, mais qui s’annonce relevé compte tenu de l’adversité.

Un plateau de favoris très relevé sur l’OCC 2025

Même sans la présence surprise de Walmsley, l’OCC 2025 affichait déjà une startlist masculine de très haut niveau. L’ajout de l’Américain ne fait qu’élever encore le prestige de ce 57 km qui sert de finale du circuit UTMB World Series catégorie 50K. Passons en revue les principaux prétendants et les chances de Jim Walmsley face à eux :

• Davide Magnini (Italie) – Véritable prodige italien du trail, Magnini excelle sur les formats marathon et skyrunning. À 25 ans, il vient de remporter brillamment le Marathon du Mont-Blanc 2025 (42 km) en 3 h 42 min, devant tout le gratin international, signe d’une forme étincelante. Skieur-alpiniste de formation, Magnini avait déjà brillé en montagne (double vainqueur de Sierre-Zinal espoir, etc.) et connaît bien l’OCC pour l’avoir remportée en 2019. Son profil allie agilité en montée, technique en descente et vitesse pure. Walmsley vs Magnini : le duel s’annonce somptueux. L’Italien, plus jeune, est sans doute plus explosif sur 4 à 5 heures d’effort continu en montagne, mais Walmsley a pour lui l’expérience de la gestion d’une course internationale et une vitesse de base équivalente sinon supérieure. La confrontation entre le champion UTMB en titre et le champion du Marathon du Mont-Blanc promet d’être l’un des grands moments de cette OCC.

• Nadir Maguet (Italie) – Surnommé “le Prince” dans le milieu du skyrunning, Maguet est un autre Italien spécialiste des formats montagne jusqu’à 50 km. En juillet 2025, il a dominé le 50K de Val d’Aran by UTMB en Espagne (51,2 km, 2720 m D+) qu’il a remporté en 4 h 52 min. Skieur-alpiniste de haut niveau lui aussi, Maguet détient une vitesse ascensionnelle redoutable (champion d’Italie de Kilomètre Vertical) tout en ayant amélioré son endurance ces dernières saisons. Il compte à son palmarès des victoires sur SkyMarathon et des podiums en Golden Trail Series. Walmsley vs Maguet : la confrontation directe est rare (ils ne se sont pas souvent croisés sur des courses), mais sur le papier l’Américain aura fort à faire face à ce grimpeur explosif. Maguet a cependant moins de références que Walmsley sur les courses de plus de 4 heures, ce qui pourrait jouer en faveur de l’expérience de l’Américain dans la dernière partie de l’OCC.

• Petter Engdahl (Suède) – Attention, ne sous-estimez pas le vainqueur de la CCC 2022. Le Suédois Engdahl, 28 ans, avait marqué les esprits en remportant la CCC (100 km) il y a trois ans en 9 h 53 min, explosant le record de l’épreuve. Auparavant, il était monté sur le podium de l’OCC 2021 (3^e place) avant de s’attaquer aux 100 km. Engdahl allie une solide endurance (ancien fondeur, il court aussi des ultras) et une vitesse soutenue sur le technique. Cette année, il avait initialement d’autres plans mais a annoncé fin juillet sur ses réseaux son retour sur l’OCC pour 2025, preuve qu’il vise clairement un gros résultat (peut-être un podium mondial 50K). Walmsley vs Engdahl : le Suédois a déjà une belle expérience du parcours OCC et connaît la région, là où Walmsley découvrira ce tracé. Engdahl aura probablement à cœur de jouer la gagne et dispose du recul stratégique sur cette distance en montagne. L’Américain devra se méfier de sa capacité à partir vite et à maintenir un rythme élevé du début à la fin.

• Ezekiel Kibet Rutto (Kenya) – Représentant de l’école kenyane de trail émergente, Rutto s’est fait un nom en Europe depuis deux ans. Son profil : un ancien coureur sur route reconverti sur trail, membre de l’équipe Milimani Runners. En 2023 il s’est illustré sur le circuit Golden Trail. Et cette année, il a remporté en juin le Restonica Trail 2025 (50 km) en Corse et pris la 3^e place du 54 km de Nice Côte d’Azur by UTMB 2023. Vif et très rapide sur les portions roulantes, Rutto peut surprendre sur un parcours comme l’OCC s’il a travaillé les parties techniques alpines. Walmsley vs Rutto : intéressant face-à-face entre deux athlètes formés à l’école de la vitesse. Sur le papier, Walmsley a l’avantage de la connaissance des Alpes (il vit en France) et de l’expérience des grandes courses, mais Rutto pourrait animer la course en tête et imposer un tempo élevé qui mettrait la pression sur tout le monde.

• Miguel Benítez (Espagne) – À 24 ans, ce jeune Espagnol est l’un des outsiders à suivre de près. Benítez a signé quelques performances marquantes récemment : 6^e du Marathon du Mont-Blanc 2025 en 3 h 51 min, et 2^e de l’Ultra-Trail Australia 50 km 2025 en 4 h 11 min. Membre du team ASICS, il allie la vitesse (ancien marathonien sur route, 2h14 sur 42 km) et la technique en trail (vainqueur d’une épreuve du circuit SkyRunning en 2024). Walmsley vs Benítez : le jeune Ibère n’a rien à perdre et pourrait créer la surprise. Sur un parcours qu’il découvrira également, il aura l’insouciance de la jeunesse. Walmsley, de 10 ans son aîné, aura l’avantage de l’expérience, mais devra se méfier de ce profil complet qui a déjà titillé Magnini et consorts en 2025.

À ces noms s’ajoutent bien d’autres coureurs de haut niveau sur la startlist OCC : l’Italien Andrea Rota, le Suisse Roberto Delorenzi, le Français Thibaut Baronian, ou encore l’Ougandais Robert Pkemoi pour n’en citer que quelques-uns. Le plateau est sans doute le plus relevé de l’histoire de l’OCC, rendant tout pronostic hasardeux.

Chances de podium de Jim Walmsley : malgré la féroce opposition, l’Américain a indéniablement les moyens de viser le top 3, voire la victoire, s’il est au départ et en pleine possession de ses capacités.

Son avantage réside dans son expérience des grands rendez-vous planétaires et sa gestion de course forgée sur des ultras plus longs : il sait économiser son effort quand il le faut, tout en étant capable d’accélérations foudroyantes en descente ou sur le plat grâce à sa vitesse de base. Toutefois, des interrogations subsistent quant à sa préparation spécifique pour ce format : l’OCC n’était pas un objectif annoncé, et Walmsley a focalisé son entraînement vers un 80 km fin septembre. Son état de forme post-blessure sera déterminant : s’il est au même niveau qu’en mars dernier (où il dominait tout ce qu’il courait), il sera un sérieux candidat au podium. Dans le cas contraire, la densité des spécialistes du 50-60 km pourrait le pousser dans ses retranchements. Quoi qu’il en soit, voir Jim Walmsley s’attaquer à l’OCC aux côtés de Magnini, Maguet, Engdahl et consorts est un cadeau pour les fans, et promet un spectacle haletant sur les sentiers du Valais et du Mont-Blanc.

De la blessure au rebond : Walmsley revient fort avant les Mondiaux

Cette participation à l’OCC, si elle se confirme, s’inscrit dans un contexte particulier pour Jim Walmsley. Victime d’une tendinite au genou au printemps, il avait dû renoncer à défendre son titre à la Western States 100 fin juin 2025 – une absence remarquée, le triple vainqueur américain figurant parmi les têtes d’affiche attendues (son retrait de la startlist WSER a été officialisé quelques semaines avant la course, causant interrogations avant d’être attribué à ce problème de genou). Malgré cette alerte physique, Walmsley a su rebondir rapidement. Il a observé un “reset” complet en début d’été pour soigner sa blessure, tout en maintenant son objectif prioritaire : les championnats du monde de trail long (80 km), prévus fin septembre à Canfranc, en Espagne. L’idée de faire l’impasse sur l’UTMB pour arriver frais aux Mondiaux s’entendait, d’autant qu’il disposait d’un bon mois de récupération supplémentaire par rapport à s’il avait couru l’UTMB.

Or, les résultats post-blessure de Walmsley témoignent d’un retour en forme fulgurant. Dès le 22 mars 2025, il effectuait une rentrée victorieuse en Toscane en gagnant l’Ultra Trail Chianti Castles (120 km), étape UTMB World Series, dans le temps canon de 9 h 59 min. Sur ce parcours long et boueux, il a devancé des pointures comme Kilian Jornet et Vincent Bouillard, affirmant sa suprématie malgré les conditions difficiles. Cette victoire sur 120 km a rassuré quant à sa capacité à encaisser de gros volumes après sa blessure.

Walmsley a ensuite enchaîné par une préparation en deux temps : un bloc de volume et d’altitude dans les Alpes en début d’été, puis un affûtage mêlant vitesse et verticalité. C’est ainsi qu’au début du mois d’août 2025, il s’est illustré sur le Kilomètre Vertical (KV) de Méribel, en Savoie, en signant un temps exceptionnel de 34 minutes et 42 secondes sur 1000 m de dénivelé positif. Ce chrono officieux – qui serait le nouveau record de l’épreuve – a été rapporté par plusieurs observateurs sur les réseaux spécialisés, impressionnés de voir un ultra-traileur de son gabarit rivaliser avec les meilleurs “KVistes” sur un effort de moins de 35 minutes. Cette performance démontre que Walmsley a retrouvé toute sa puissance en montée et sa condition physique optimale, à quelques semaines des Mondiaux.

Dans la foulée, son choix de s’engager (discrètement) sur l’OCC prend sens : il pourrait s’agir d’un ultime test compétitif avant l’échéance de fin septembre, l’occasion de se confronter à du beau monde sans avoir à gérer les contraintes d’une course de 20 heures. Sur 57 km, son genou ne sera pas mis à contribution aussi longtemps que sur un 100 miles, ce qui limite les risques de rechute, tout en lui permettant de travailler sa vitesse en course et ses réflexes stratégiques. Si Walmsley prend le départ, c’est probablement qu’il se sent en confiance physiquement. Lui qui a déménagé en France en 2022 pour s’entraîner sur terrain alpin ne manquera pas de motivation pour briller « à domicile » sur les sentiers du Mont-Blanc.

En résumé

Jim Walmsley, vainqueur de l’UTMB 2023, figure par surprise sur la liste des inscrits de l’OCC 2025 (57 km) alors qu’il avait renoncé à l’UTMB cette année pour soigner son genou et préparer les Mondiaux fin septembre. Sa présence, non confirmée officiellement par lui, circule sur les sites spécialisés et promet un affrontement excitant avec les meilleurs spécialistes du format court. Walmsley possède un palmarès remarquable sur 50-100 km (record du 50 miles en 2019, champion du monde de trail 2019 sur ~40 km, multiples victoires sur 50/80 km) et une vitesse de base hors norme (10 000 m en 29 min), ce qui le rend très compétitif sur ce format. Il retrouverait sur l’OCC des coureurs comme Davide Magnini, Nadir Maguet, Petter Engdahl, Ezekiel Rutto ou Miguel Benítez, tous en grande forme et habitués des courses de 40-60 km, rendant la lutte pour le podium très ouverte. Après une blessure au genou au printemps, Walmsley a prouvé son retour en forme en remportant l’Ultra-Trail Chianti 120 km en mars, et même en établissant un temps record sur le KV de Méribel début août. Si sa participation se confirme, il sera un candidat sérieux au podium de l’OCC 2025, à condition de bien gérer cette course imprévue dans son calendrier avant son grand objectif des Mondiaux fin septembre.

Foire aux questions (FAQ)

Q : Pourquoi Jim Walmsley a-t-il renoncé à l’UTMB 2025 pour finalement apparaître sur l’OCC ?

R : Fin juillet, Walmsley a déclaré forfait pour l’UTMB en raison d’une tendinite au genou, préférant se focaliser sur les championnats du monde fin septembre. Sa présence sur l’OCC (57 km) n’a pas été annoncée officiellement par lui, mais son nom figure sur la startlist officielle. S’il a choisi de courir l’OCC, c’est possiblement pour reprendre la compétition sur un format plus court et moins risqué pour son genou, tout en profitant de l’ambiance UTMB sans compromettre sa préparation pour les Mondiaux.

Q : Jim Walmsley est-il performant sur des courses aussi « courtes » que 50-60 km ?

R : Oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, Walmsley excelle aussi sur ces distances. Il a un passé de pistard (29 min sur 10 km) et de crossman, et surtout un palmarès riche sur 50 à 100 km : record du monde du 50 miles (80 km), victoires en séries sur des 50 miles, un titre de champion du monde de trail (42 km) en 2019… En mars dernier, il a gagné un 50 km en 3h40 en Arizona. Sa vitesse de base et son endurance font de lui un sérieux prétendant sur 57 km.

Q : Qui sont les principaux adversaires de Walmsley sur l’OCC 2025 ?

R : Le plateau 2025 est royal. On retrouve Davide Magnini, vainqueur du Marathon du Mont-Blanc 2025, Nadir Maguet, vainqueur d’un 50K UTMB en juillet, Petter Engdahl, recordman de la CCC 2022, Ezekiel Rutto, vainqueur du Restonica Trail 50K 2025, ou encore le jeune Espagnol Miguel Benítez, 6^e du Marathon du Mont-Blanc. Chacun a le talent pour jouer la victoire. Walmsley aura fort à faire face à ces spécialistes du format court, ce qui promet une course très disputée.

Q : Quelle est la stratégie de Walmsley en courant l’OCC avant les Mondiaux ?

R : S’il prend le départ, Walmsley pourrait utiliser l’OCC comme une montée en puissance compétitive. Sur 57 km, il pourra se tester à haute intensité sans l’usure d’un ultra de 20h. C’est un bon moyen de vérifier que son genou tient et de travailler sa vitesse en conditions réelles de course. Psychologiquement, une belle performance à l’OCC lui donnerait aussi de la confiance avant les Mondiaux fin septembre. L’important sera qu’il gère bien l’effort pour ne pas compromettre la suite de sa saison.

Q : Son état de forme actuel lui permet-il de viser la victoire ?

R : D’après ses récentes performances, oui. Après son arrêt au printemps, il a rebondi en gagnant l’Ultra-Trail Chianti 120 km en mars (devant des cadors). Début août, il a montré des qualités de grimpeur intactes en réalisant le kilomètre vertical de Méribel en un temps record d’environ 34 minutes. Sauf pépin, Walmsley semble avoir retrouvé son meilleur niveau. Reste la question du rythme sur 57 km face à des spécialistes très affûtés : il devra être dans un bon jour pour l’emporter, mais un podium est clairement à sa portée s’il est en pleine possession de ses moyens.

Sources 

Lire aussi

• Dans la guerre des montres GPS et si c’était Polar qui créait la surprise
• EN CATIMINI : Claire Bannwarth a pris le départ de l’UT4M
• Résultat UTMB en direct : les résultats de l’OCC, de la TDS et de la PTL
• TDS, UTMB, CCC, OCC, YCC : qui va remporter l’UTMB 2025
• UTMB : ce triple champion du monde va tout remettre en jeu sur l’OCC

Mention légale – Protection des contenus
Le présent article est une œuvre originale protégée par le Code de la propriété intellectuelle, conformément aux articles L.111-1 et suivants. Toute reproduction, représentation ou adaptation, même partielle, sans autorisation écrite préalable de l’éditeur du site www.u-trail.com constitue une infraction.
Nous constatons régulièrement des réutilisations non autorisées de nos contenus par des tiers. Ces pratiques relèvent du parasitisme ou de la concurrence déloyale. Nous les signalons auprès des moteurs de recherche (procédure DMCA) et, le cas échéant, auprès du procureur de la République compétent.
Le site www.u-trail.com est l’unique source officielle de cette publication. Toute autre version, publiée sur un site tiers à une date postérieure, relève de la contrefaçon.

Contenu original publié par uTrail le 10 août 2025 à 08h58