Sierre-Zinal aura lieu dans une semaine, et on est déjà à croiser les doigts pour ne pas revivre le même cirque que l’on a vécu l’an dernier. En effet, les deux gagnants (masculin et féminin) ont été disqualifiés après un contrôle antidopage positif. Et si parmi les favoris, on ne se fait globalement pas trop de soucis, il y a toujours un cas qui questionne, celui de Petro Mamu. Pour Briekmann, Peterman, Evans, Baronian, Walmsley, Bonnet ou Kipnengo, je les vois mal se faire rattraper par la patrouille.
Bien malin celui qui peut prédire si un cas de dopage va encore venir casser l’ambiance, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisation de Sierre-Zinal a mis les petits plats dans les grands.
Sierre Zinal durcit son règlement anti dopage
On ne va pas remettre ici toute la partie du règlement concernée, mais en gros, ils ont durci le règlement, lequel a été accepté par tous les participants au moment de leur inscription. Par exemple, en cas de dopage avéré, ils doivent rembourser les primes reçues, les frais engagés (inscription et hébergement) ; l’organisation peut leur demander une indemnité supplémentaire pour les dégâts d’image. De plus, « Tous les participants qui ont été contrôlés positif lors d’un contrôle antidopage à Sierre-Zinal, ainsi que les participants qui ont couru à Sierre-Zinal sous une suspension provisoire dissimulée, ne seront plus invité à participer à Sierre-Zinal ». Et c’est là que Mamu doit être content de s’être fait choper en Italie et pas en Suisse…
Là où il y a durcissement, c’est (me semble-t-il) que l’organisation va aller un peu plus loin que le programme Qwartz, à savoir demander potentiellement à tous les participants de se soumettre au programme. Auparavant, seul le top 10 élite était concerné.
Quelle motivation ?
Une fois que cela est dit, une question nous brûle un peu les lèvres. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Quel est l’objectif de ces génies ? Gagner ? Ok, nous pouvons l’entendre. Sauf que dans la mesure où ils sont surveillés comme le lait sur le feu, ils finissent quasiment nécessairement par se faire choper. Sans faire de mauvais esprit sur le fait que les suisses sont à cheval sur la propreté, ce n’est clairement pas chez eux que je m’amuserais à essayer de jouer avec les règles.
Et l’autre problème, c’est qu’on connaît le rapport de l’état kényan au dopage, et à chaque fois qu’un kényan va s’imposer en trail, même s’il est propre, un doute subsistera. Finalement, c’est peut-être ça le plus dommage.
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