Allez chouinage racontage perso (et vous verrez le rapport avec Casquette Verte en lisant).
ouais des fois casquette verte m’inspire
Je me suis pas mal entrainĂ© pour un trail ces derniers temps qui s’est couru ce week-end. Seulement, aprĂšs la derniĂšre sĂ©ance intense bim bam boum sinusite de guerre mais de guerre : visage gonflĂ©, paupiĂšres gonflĂ©es, fatigue incommensurable oĂč tu te dis “nan mais lĂ si je ne suis pas capable de monter des escaliers qu’est ce que je vais aller prendre le dĂ©part d’un trail (…) tu sais trĂšs bien qu’on ne prend pas le dĂ©part d’un trail blessĂ© ou malade, tu l’as assez Ă©crit (…) oui mais tu as tout payĂ©, hotel voyage tout (…) et si tu y vas tu vas abimer ton corps sur le long terme”.
Le mardi 6 jours avant le trail “allo docteur j’ai un trail dans six jours, faites un miracle svp”.
Et tu envoies se faire voir ailleurs ta moraline Ă deux balles et tu te souviens de casquette verte : “mais quâil a fallut aller la chercher loin dans le fond du souffrandrier cette troisiĂšme chevaliĂšre synonyme de chevaliĂšre dorĂ© đ” Si certains parlent de pain cave, moi jâĂ©voquerais plutĂŽt le fait que je nâai pas couru ce Kullamannen 100 miles 2024, jâai fait de la gestion de souffrance sur 160 kilomĂštres”
Le mec il savait qu’il Ă©tait pas bien pour de vrai et il l’a quand mĂȘme fait. Ben moi, dĂšs le km1,5 j’ai eu les jambes lourdes, la grosse galĂšre et j’ai pensĂ© abandonner tout de suite. Puis je me suis accrochĂ©, puis voilĂ quoi je l’ai fait.
Donc finalement ce Casquette Verte, je peux comprendre qu’il soit une source d’inspiration mĂȘme si je me suis trouvĂ© bien dĂ©bile de prendre le dĂ©part d’un trail oĂč tout n’a Ă©tĂ© que gestion de la fatigue et oĂč je n’ai pris aucun plaisir.
Bien que l’exemple de Casquette Verte inspire par sa tĂ©nacitĂ©, il pousse aussi Ă rĂ©flĂ©chir. Parfois, prendre le dĂ©part dâun trail coĂ»te plus que ça ne rapporte, surtout lorsque le plaisir et la santĂ© ne sont pas au rendez-vous. Alors, dans quels cas est-il plus sage de renoncer avant mĂȘme le coup de sifflet initial ?
Quand vaut-il mieux renoncer avant le départ ?
MĂȘme pour les plus passionnĂ©s, il y a des moments oĂč il est prĂ©fĂ©rable de ne pas prendre le dĂ©part d’un trail, pour prĂ©server sa santĂ© et Ă©viter des consĂ©quences Ă long terme. Voici quelques situations oĂč renoncer peut ĂȘtre la dĂ©cision la plus sage :
- Fréquence cardiaque au repos élevée : Une fréquence cardiaque anormalement élevée le matin au réveil peut signaler une fatigue importante ou une infection en cours. Si vous observez un écart de plus de 10-15 battements par minute par rapport à votre moyenne habituelle, mieux vaut considérer le repos.
- Le test du cou : Ce test simple peut aider Ă Ă©valuer la gravitĂ© dâun Ă©tat grippal ou dâun rhume. Si les symptĂŽmes sont situĂ©s au-dessus du cou (nez bouchĂ©, maux de tĂȘte lĂ©gers), le repos est recommandĂ© mais la dĂ©cision de courir peut rester ouverte. Cependant, si les symptĂŽmes descendent en dessous du cou (toux profonde, douleurs musculaires, fiĂšvre), il est fortement conseillĂ© de ne pas prendre le dĂ©part.
- Fatigue extrĂȘme ou faiblesse musculaire : Un corps trĂšs fatiguĂ© nâa pas les rĂ©serves nĂ©cessaires pour soutenir un effort intense. Si vous sentez une faiblesse inhabituelle dĂšs les Ă©chauffements ou avez des jambes lourdes dĂšs les premiers kilomĂštres, il est possible que vous soyez en Ă©tat de surmenage.
- Douleurs articulaires ou musculaires anormales : Des douleurs soudaines ou inhabituelles, surtout si elles persistent au repos, peuvent indiquer une inflammation ou une blessure. Pousser dans ces conditions augmente le risque de blessure Ă long terme.
Ces signaux sont prĂ©cieux et vous aident Ă Ă©couter votre corps pour mieux revenir sur la ligne de dĂ©part, prĂȘt Ă savourer pleinement la course.
Ces moments de renoncement ne sont pas des Ă©checs mais des choix Ă©clairĂ©s, permettant de mieux revenir sur la ligne de dĂ©part, plus fort et prĂȘt Ă savourer chaque instant de la course.
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- crédit photo : organisateur