YOUPI ! Cocorico, bientôt la fin du made in China ! Alors qu’en pleine crise du coronavirus, nous avons manqué de molécules de base comme le paracétamol, alors que ça continue, qu’on manque de réactifs (ou autres produits anti-cancer), on se dit que le problème de la France et de l’Europe, c’est qu’on a trop délocalisé. Il faut ré-industrialiser, re-créer de l’emploi chez moi… une fois de plus, la marque de trail la plus populaire, Salomon, innove ! Vos chaussures de trail Salomon seront bientôt fabriquées en France, plus spécifiquement en Ardèche du Nord.
La première de l’usine Chamatex en Ardèche du Nord, à Ardoix, a été posée ce jeudi. Cette usine devrait commencer à fonctionner mi 2021 et prévoit de fabriquer 500.000 paires de chaussures de sports en 2025, dont la moitié pour la marque Salomon.
Ce projet est donc réalisé en partenariat avec Salomon. La marque de trail est originaire de Haute-Savoie, les deux entreprises ayant déjà coopéré précédemment.
Fabriqué en France mais pas plus cher comme on aurait pu le craindre. En effet, l’enjeu du site sera de rationaliser le processus d’assemblage pour tenir tête aux faibles coûts de production asiatiques pour ce type d’articles de sport.
Cette nouvelle usine fournira notamment le matériau textile Matryx dont sont déjà équipés certains modèles de chaussures Salomon. Matryx est une tige à la technologie brevetée tissée avec de la fibre d’aramide, offrant ainsi un maintien confortable et efficace du pied.
Salomon, c’est dix millions de paires par an. L’usine d’Ardoix ne suffira pas évidemment mais son modèle pourra être dupliqué explique Guillaume Meyzenq, vice-président de la chaussure Salomon :
“l’idée, c’est de voir comment fabriquer 500 000 paires par an. Et puis après, on construira une deuxième usine de plus grosse capacité en Auvergne-Rhône-Alpes pour le marché français et européen, et dès qu’on a un modèle, on peut faire des usines au plus près du consommateur. On a un gros marché américain, un gros marché asiatique, on sera capable de produire localement les quantités de chaque marché.”
Les prix de ces chaussures de sport fabriquées en France resteront compétitifs assure Guillaume Meyzenc :
“la première chose, c’est la conception de la chaussure : si on utilise moins de pièces et des matières intelligentes, on a plus de performance, avec moins de manutention. La deuxième chose, c’est que quand on fait du local, il n’y a plus de droit de douane, plus de transport, il y a de la réactivité et donc moins de stockage. Et donc on retrouve de la compétitivité malgré une main d’oeuvre plus chère qu’en Asie.”
Les semelles seront bientôt fabriquées par des imprimantes 3D.