On en a discuté ces derniers jours, la Saintélyon constitue notre dernier espoir de voir un gros trail se dérouler cette année. En effet, en une semaine quasiment, on a vu successivement s’annuler le Trail de la Côte d’Opale, l’Ecotrail Paris, le Nord Trail du Mont des Flandres, les Templiers et la Diagonale des fous.
La morosité est là… Quand on a l’impression de tomber, on se raccroche à toutes les branches qu’on va trouver. Et la Saintélyon est peut-être la dernière branche à laquelle on peut se raccrocher.
L’évolution de l’épidémie des derniers jours a été assez catastrophique et plusieurs villes sont sur le point de passer en zone écarlate, et ce compris Lyon et Saint-Etienne… Il y en a d’autres, mais ici, ce sont bien à ces deux là qu’on pense. Car fatalement, si les deux villes sont en écarlate, ça sent un peu plus le sapin pour que la Saintélyon puisse se tenir cette année.
D’ailleurs, les organisateurs ont publié un message sur leur page Facebook hier :
« Mauvaise nouvelle !
Le ministre de la Santé vient d’annoncer ce soir que les villes de Saint-Étienne et de Lyon passeront en rouge écarlate, c’est à dire en zone d’alerte maximale COVID 19, à compter du samedi 10 octobre.
Compte tenu de l’évolution de la situation, les inscriptions sont désormais fermées.
Nous allons consulter ces jours prochains nos différents partenaires et les collectivités concernées.
Nous reviendrons plus longuement vers vous en milieu de semaine prochaine pour vous faire part de notre position définitive.
Nous sommes sincèrement désolés.
Merci de votre compréhension. »
On va croiser les doigts, mais là, il faut bien avouer que le maintien de la doyenne relèverait plus du miracle. À une période de l’année où il fait froid et humide, c’est difficile de dire aux personnes de rester dehors. A voir si le système de ventilation de la Halle Tony Garnier peut permettre une promiscuité sécurisée (ce qui n’est pas impossible). En revanche, le gymnase de Saint-Etienne et les navettes de transport, c’est plus compliqué. Et je ne parle même pas des ravitos (notamment le premier).
Le seul petit motif d’espoir qu’il me reste pour que la Saintélyon puisse se tenir, c’est qu’on est début octobre, et donc à un peu moins de deux mois de l’événement. Car si on y regarde de plus près, la vague qui s’était abattue sur Nice, Aix et Marseille a commencé à rétrécir après deux à trois semaines (pour être honnête, je ne sais pas si les mesures de confinement ont eu un impact, donc je ne reviens pas dessus et ne refais pas de lien). Alors si Saint-Etienne et Lyon ont leur vague maintenant, peut-être qu’à la Toussaint, ça commencera à se calmer et à aller mieux. Et pourquoi pas voir la Saintélyon se tenir ?
Tant que ce n’est pas annulé officiellement, on ne va pas s’interdire de rêver…