Ce que le coronavirus m’apprend…. au niveau sportif, au niveau de mes entrainements trail.
A partir du moment où le semi marathon de Paris, et où toutes les épreuves de trail ont été annulées les unes après les autres, c’est devenu l’hécatombe. Si bien que a priori, on n’aura plus d’épreuves avant la mi-avril, voire avant le 1er mai. Passée la frustration et digérée l’arrogance d’ASO (quand je dis digéré, je dis pas accepter, je vois plutôt l’idée de se mettre en ordre de bataille pour les emm*** au maximum), le temps d’une réflexion un peu plus profonde et un peu plus réfléchie est venu un peu naturellement.
Ces annulations m’auront permis de réinterroger tant ma pratique que la planification des saisons et préparations à venir.
Redécouvrir le plaisir de courir grâce au coronavirus
En continuant de faire du sport sans échéance, sans préparation spécifique, je dois bien avouer que les premiers jours, la motivation était un peu, voire beaucoup altérée.
Sauf qu’arrêter de courir n’était pas forcément envisageable. Il a donc fallu faire contre mauvaise fortune bon coeur, se détacher de la performance et redécouvrir (voire découvrir, je ne sais pas encore) le plaisir.
Changer de finalité, courir sans raison finale, entrer dans un nouveau paradigme. En fait, c’est comme si je changeais d’essence pour mon moteur.
Par exemple, en ce moment, je fais :
– moins de VMA mais plus de fractionné en côtes (mais je fais en cote)
– moins de seuil, un peu moins intense mais plus long
Apprendre à courir sans se mettre la pression, clairement, c’est une nouveauté. Autant ça ne change pas grand chose au niveau des sorties longues, mais au niveau des séances de fractionné, j’avoue que c’est plus difficile, mais bon, on va s’y faire…
Continuer à lire cet article : ce que le coronavirus va changer dans ma planification et le choix de mes courses, la détermination de mes objectifs. Ce que j’ai appris sur les gentils et les méchants organisateurs trail !