Le programme de Pau Capell en 2021 est plus que chargé… en 2021 il prévoit de courir un ultra-trail toutes les six semaines.
Même si on sait bien que le calendrier de trail de cette année risque d’être un peu chamboulé à coup sûr au premier trimestre, et légèrement sur le deuxième trimestre, ça n’empêche pas trop les trailers de préparer leur saison. Et en soi, ça fait un bien fou, car même si c’est artificiel, ça donne une petite impression de retour à la normale.
Et parmi les annonces attendues, il y avait bien sûr Pau Capell en 2021. Et pour cause, avant que le covid ne survienne, l’espagnol était dans la forme de sa vie. Il suffit de se remémorer son numéro soliste absolument incroyable en 2019 sur l’UTMB et sa tentative de record en semi-off en 2020 (même s’il a échoué, rien qu’avoir tenté est juste hallucinant).
La saison de l’espagnol
Alors à quoi va ressembler sa saison ? L’espagnol n’a communiqué que sur la période février/octobre (et pas sûr qu’il se servira de novembre et décembre pour faire du jus). Dans son planning officiel, il parle des courses qu’il compte faire, mais aussi de stages et de projets ; c’est volontairement que nous mettons ici le focus sur les compétitions.
Pau Capell en 2021 : il prévoit de courir un ultra toutes les six semaines
En février, Capell ira sur la Transgrancanaria (128km) ; en avril sur la Patagonia (170km) ; en juin sur l’ultra 01 (format 42km) et sur Trail 100 Andorra ; en juillet sur l’UTCAM (45km) et sur l’Ourea Trail (pas de détail sur le format qu’il va suivre) ; en août l’UTMB (170km) ; en septembre sur le Carlos Sa Serra d’Arga (50km), et enfin en octobre sur l’Ultra Pirineu et sur l’Atlas Toubkal Ultratrail.
Pau Capell au niveau de Jornet et Waslmsley ?
Paul Capell en 2021 veut s’aligner sur du court et sur du long
On arrive donc à 6 ou 7 ultratrails, soit plus ou moins un toutes les six semaines. Cependant, avant de revenir là-dessus, un petit hommage sur sa participation à des formats plus petits (Ultra 01, UTCAM et Carlos Sa Serra D’arga) ; est-ce que c’est pour faire acte de présence pour son sponsor ? Est-ce pour se challenger sur du court ? Est-ce pour faire de l’entraînement en situation réelle ? Peut-être un peu des trois. Ce que je trouve chouette, c’est qu’il semble essayer de faire évoluer sa pratique en s’alignant et sur du long, et sur du court. Est-ce un moyen pour essayer de s’asseoir à la table des plus grands ? (sachant que par plus grands, j’entends ceux qui sont capables de tout gagner sur du long et sur du court, tels Jornet ou Walmsley) C’est tout le mal que nous lui souhaitons.
Peur pour Pau Capell, un espagnol que nous aimons beaucoup
La question qui, a contrario, se pose quasi nécessairement, est de savoir si (du moins au niveau des ultras) il ne risque pas d’exploser en plein vol dans le cas où il jouerait la gagne à chaque fois (et il a clairement le niveau pour ça). Si nous mettons cela en parallèle avec les prépas annuelles d’un Jornet (qui a un objectif printanier, un objectif à l’été et un objectif à l’automne) ou d’un d’Haene (qui a la Pierra Menta à la fin de l’hiver, un 100km au printemps, un ultra ou un projet perso en été, et l’inverse en automne), nous nous apercevons que Capell met la barre très haut.
En soi, je trouve ça admirable, et sachant que c’est un coureur que j’aime beaucoup, je lui souhaite de réussir, et c’est également parce que je l’apprécie beaucoup que j’ai peur qu’il aille au casse pipe (ça doit être mon petit côté mère poule.