Passage de la route vers le trail
Beaucoup de coureurs sur route se posent la question de savoir s’ils sont capables de pratiquer le Trail.
Ceux qui ont plus facilité de glisser vers la route se sont bien les traileurs, même les triathletes dont leur entraînement est complet de A à Z.
Passer du trail à la route est facile
Un traileur a l’habitude de faire du long et de puiser dans ses réserves, sa FCM est d’autant plus développée. Lors d’un trail, un coureur subit plusieurs relances répétitives, changement climatique et un différentiel d’altitude / pression atmosphérique, ce qui l’amène à développer un certain mental et une résistance. D’où, quand il fait un marathon sur route, pour lui ce n’est qu’une ballade de santé, à savoir que son entraînement va se baser sur la vitesse et l’explosivité. L’avantage pour un traileur lors d’un marathon, il ne va pas s’arrêter tous les 2 km à un ravito. Il sait qu’il peut tenir plus longtemps, et seulement au km 37 s’arrêter à un ravito. Mais ce qui reflète chez les traileurs, est l’entraide. Il y a bien entendu le chrono qui est en jeu, mais la philosophie est d’aider le coureur en difficulté, de le motiver, on ne laissera jamais un copain dans la galère.
Passer de la route au trail est plus galère
Les coureurs venant de la route et s’aventurant sur les chemins sauvages et escarpés, subissent les relances, leurs chevilles ne sont pas habituées à tant de torsions. Surtout, ce qui les sort de leur zone de confort : les ravitaillements très très très espacés !! Sans oublier que les bains de foule sont inexistants, même pour les ultras tels que UTMB : où c’est au départ puis à l’arrivée et sur certains ravitos phares durant la course. Les coureurs sur route vont plus s’y retrouver lors des Citytrail et les longs trails qui mêlent 80% de route et à peine 20% de sentiers sauvages et du dénivelé. ( Ultra des Monts des Flandres, Ultra Trail des Pyramides Noires, Radicatrail…). Un coureur sur route lui aura une seule chose en tête : c’est le chrono et son classement comme tout sportif. Lors d’un marathon, on reconnaît ceux qui viennent du trail : ils aident les coureurs en difficulté, voire deviennent meneur d’un groupe.
Le trail est en autosuffisance où la préparation tient une place importante, afin d’être opérationnel le jour j.
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