Vous rêvez de faire l’UTMB, mais vous avez un paquet de stress divers et variés qui vous viennent dès lors que ça peut devenir un peu concret ? C’est tout à fait normal. Quand on voit d’un côté à quel point les élites se pressent pour y aller (coucou Kilian, coucou Zach), ce n’est pas tout à fait par hasard. En parallèle à cela, quand on voit dans le peloton à quel point ça divise (en réalité, ça divise pas du tout, y’a juste quatre crétins qui sont aigris de pas être tirés au sort et qui donc ont décrété que les petits trails, c’était forcément mieux), ça donne encore plus envie d’y aller.
Le problème, c’est qu’une fois que vous aurez vos pierres, votre index et votre tirage au sort, vous allez avoir deux gros problèmes à gérer. Le premier sera de savoir comment réussir à mettre dans un sac tout le matériel obligatoire (un master en Tetris est requis), et le second sera la gestion du sommeil. Car s’il y a bien une problématique qui existe tant pour les élites que pour le peloton sur l’UTMB, c’est bien celle-ci. Ne faisant pas partie des élites, nous serons plutôt concernés par le peloton, pour qui l’enjeu de la course sera de tenir deux nuits en montagne.
L’UTMB la nuit…
Et mine de rien, c’est loin, très loin d’être une mince affaire. Car une nuit, à la limite, à l’adrénaline ça peut se faire (même si on va en baver au lever du jour), mais deux… La deuxième nuit en montagne, c’est le moment où vous aurez vos hallucinations, c’est le moment où vous ne savez plus comment vous vous appelez, c’est le moment où vous n’avez même plus la force de vous demandez ce que vous faites là, mais vos jambes continuent de vous soutenir. C’est aussi le moment où (véridique) vous allez vous rendre compte qu’on peut s’endormir en marchant (et c’est perturbant).
Comment s’y préparer ?
Le problème, c’est que tant qu’on ne se jette pas dans la gueule du loup, on ne sait pas vraiment si on est prêts. Le mieux est, comme tout, de faire les choses progressivement. Vous pouvez faire un trail qui commence en soirée et où vous partez pour une nuit (genre la Saintélyon), juste pour connaître la sensation de fin de nuit, qui est très spéciale. Ensuite, vous pouvez partir sur un trail où vous aurez une journée, plus une nuit en montagne (du style CCC). Si vous avez bien géré ces deux cas, à défaut d’être sûr d’y arriver, vous pouvez au moins essayer.
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