Malgré les appels au boycott de l’Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB) lancés l’année dernière par certaines figures internationales comme Kilian Jornet et Zach Miller, les traileurs français ont décidé de ne pas céder à la pression et seront bien présents pour l’édition 2024. L’UTMB, événement phare du trail running mondial, continue d’exercer une attraction irrésistible, même face aux controverses. Cette fidélité témoigne de l’attachement des athlètes français à cette compétition mythique.
UTMB
Les appels au boycott n’ont pas dissuadé les traileurs français, qui ont choisi de répondre présents, confirmant ainsi leur attachement à l’UTMB.
Les controverses ont peut-être ébranlé le microcosme du trail, mais elles n’ont pas suffi à détourner les meilleurs athlètes français de cette course emblématique.
L’UTMB reste une étape incontournable pour prouver leur valeur face aux meilleurs du monde.
Mathieu Blanchard, l’un des traileurs français les plus en vue, incarne parfaitement cette résistance à l’appel au boycott. Deuxième en 2022 derrière Kilian Jornet, Blanchard a choisi de revenir cette année avec l’ambition de monter sur la plus haute marche du podium. Sa participation à l’UTMB 2024, malgré les controverses, montre sa détermination à s’imposer dans l’un des plus grands défis du trail. Sa victoire au Maxi-Race d’Annecy et sa cote UTMB de 905 font de lui un des favoris pour cette édition.
Germain Grangier, qui a terminé troisième en 2023, a également ignoré les appels au boycott pour revenir cette année. Sa fidélité à l’UTMB témoigne de sa volonté de progresser dans cette discipline où il excelle. Avec une cote UTMB de 898, Grangier est bien placé pour viser encore plus haut en 2024. Sa présence, malgré les controverses, illustre son engagement à poursuivre sa carrière au plus haut niveau.
Aurélien Dunand-Pallaz, vice-champion en 2021, a choisi de se concentrer sur l’essentiel : la compétition. En dépit d’une saison 2024 plus discrète, il n’a pas été influencé par les appels au boycott et a décidé de participer à l’UTMB. Avec une cote UTMB de 895, Dunand-Pallaz reste un sérieux candidat au podium. Son choix de maintenir sa participation démontre que, pour lui, l’UTMB est une course où se joueront encore les grands du trail.
Outre les figures de proue, d’autres traileurs français ont également fait le choix de l’UTMB, refusant de se laisser influencer par les appels au boycott :
Thibaut Baronian, qui débute sur la distance de 100 miles, a décidé de relever ce défi à l’UTMB malgré les controverses, avec une cote de 906.
Thibaut Garrivier, bien que moins certain de sa forme cette année, a choisi de maintenir sa participation avec une cote de 906, démontrant son attachement à cette course prestigieuse.
Ludovic Pommeret, vétéran et ancien vainqueur, à 49 ans, continue de prouver sa résilience en participant cette année avec une cote de 888.
Arthur Joyeux-Bouillon et Sébastien Spehler sont également de la partie, prêts à défier les meilleurs malgré les pressions extérieures.
Yannick Noël, troisième au Lavaredo en 2024, a fait le choix de l’UTMB, un choix qui témoigne de son engagement pour ce qui reste une des courses les plus exigeantes.
L’UTMB a toujours été un terrain de prédilection pour les traileurs français, qui y ont accumulé des victoires marquantes.
Malgré les tentatives de boycott, cette fidélité à la course s’inscrit dans une tradition de succès :
– Vincent Delebarre a été le premier Français à remporter l’UTMB en 2004.
– François D’Haene a engrangé quatre victoires en 2012, 2014, 2017, et 2021.
– Xavier Thévenard a également brillé avec trois victoires en 2013, 2015, et 2018.
– Ludovic Pommeret a marqué l’histoire en 2016 avec sa victoire.
Ces exploits renforcent l’idée que, malgré les controverses, l’UTMB reste un passage obligé pour les traileurs français de haut niveau.
Lire encore
- Résultat Pierra Menta été 2021 : victoire des français Yoann Sert et Hugo Carcey
- En Autriche, courir avec son chien c’est interdit !
- Ce Marathon des Sables aura connu son lot de scandales
- Un trail en danger
- Mouais.. pas de honte pour Clémence Calvin qui revient comme si de rien n’était
-
crédit photo : organisateur