Pour un premier trail en montagne, les passerelles du Monteynard étaient particulièrement chouettes. Ça, c’est ce que je me disais avant de prendre le départ de la Grande course, ce 11 juillet à 5h30. Et je m’étais trompé. Le trail des passerelles n’est pas chouette, il est absolument exceptionnel ! Que ce soit au niveau des paysages ou de l’organisation.
Entre un départ très bien orchestré et mené tambour battant, on part vers une première difficulté, où le sol est très technique et glissant. Ça crée des bouchons, mais au moins, ça empêche de partir comme un bourrin et ça permet d’en garder sous le pied.
Après 17km, on arrive à la Pierre Percée, premier temps fort de la course. On y a un panorama magnifique. Mais pas le temps de pavoiser ; on redescend pour arriver à la Mine image, qu’on traverse (sur 200 mètres, je crois). Après une petite côte, on arrive au Belvédère, et à une première vue sur le lac et le barrage du Monteynard. Et on en prend plein les yeux. Le pire, c’est que ce n’est que le début.
La première (voire la principale difficulté) va arriver, avec une quinzaine de kilomètres pour arriver en haut du Sénépi. Alors ça prend quelques heures, il faut ménager sa monture. L’avantage, c’est que dès qu’on monte, on est obligé de marcher, et on se fatigue moins vite (c’est d’ailleurs pour ça qu’un trail en montagne me fait moins peur qu’un trail en vallée). Puis quand on arrive en haut du Sénépi, le temps semble s’arrêter. On est quasiment sur une arrête, avec la vallée du
Puis on attaque une descente d’une dizaine de kilomètres pour aller vers la première passerelle. J’avais de grosses appréhensions quant à une descente aussi longue, et finalement, c’est passé nickel, quasiment tout le temps en courant.
Arrive alors la passerelle du Drac. Et c’est ballot, car c’est au milieu de la passerelle que j’ai découvert que je pouvais avoir le vertige. Bordel, ça bouge… Et le vent souffle comme un enfoiré ! Une fois celle-ci passée, peut-être les 10km les plus difficiles arrivent. Une nouvelle côte qui semble interminable, la chaleur qui devient accablante, et forcément, un début de ras le bol qui pointe le bout de son nez (comme si c’était le trail commençait vraiment).
Puis on franchit la dernière barrière, il reste encore 6km, mais d’ores et déjà, on se dit que ça commence à sentir bon. Tout simplement parce que la dernière barrière horaire se fait au niveau du dernier ravitaillement et pas à la ligne d’arrivée. Et ça tombe bien, car on a droit, pour finir, à une descente assez technique.
C’est finalement après 12h28 que la ligne d’arrivée est franchie pour les 69,5km.
Oui, ça devait être 65, mais une quantité de coureurs (dont moi) s’est retrouvée avec un total supérieur à 68km. EN soi, ce n’est pas gravissime. Et pour la beauté de l’endroit, ça valait la peine d’avoir du rab.
Le trail du Monteynard fut une super première expérience en montagne, entre le plaisir que ça m’a procuré et l’entraînement en mode « répétition générale » avant le Grand Raid des Pyrénées. Si vous hésitez à le faire, n’hésitez plus, et allez y !
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