Les inscriptions pour l’Ultra Marin 2025 ouvrent aujourd’hui à midi, et mieux vaut être prêt.
Car pour décrocher un simple dossard, il ne suffit plus d’être rapide ou motivé : il faut dompter un système d’enregistrement aussi complexe qu’un plan de vol. Tirage au sort, créneaux horaires fixes, formulaire minuté… chaque étape ajoute une couche de complexité. L’Ultra Marin n’a jamais attiré autant de monde, et cette popularité déborde désormais sur les serveurs. L’organisation promet une procédure plus juste et plus fluide, mais dans les faits, c’est devenu une véritable usine à gaz.
Publicité, la Garmin fēnix 7 Pro Solar est à -41% pour Noël
lien affilié

Pourquoi c’est une usine à gaz
Parce qu’il faut s’inscrire… pour pouvoir s’inscrire
Avant même d’espérer remplir le formulaire, il faut d’abord s’enregistrer dans une sorte de pré-inscription invisible : une fenêtre de trente minutes durant laquelle votre présence en ligne ne garantit rien, sauf une place aléatoire dans la file d’attente. Ce n’est qu’une fois cette place attribuée – par un algorithme – que vous avez une chance d’entrer réellement dans le tunnel d’inscription. Une double couche bureaucratique digne d’une administration kafkaïenne.
Parce que tout est basé sur un tirage au sort aléatoire
Oubliez la règle du plus rapide. Le système ne récompense plus l’anticipation, ni la ponctualité, ni la réactivité. Que vous vous connectiez à 11 h 31 ou à 11 h 59, vos chances sont les mêmes… ou plutôt, aussi faibles. La procédure ressemble à une tombola géante où même les plus motivés peuvent repartir les mains vides, sans possibilité de contestation.
Parce que chaque session est limitée… et chronométrée
Il existe deux fenêtres d’inscription par jour, à midi et à 20 h. Mais encore faut-il être disponible exactement à ces horaires. Et si, par bonheur, vous êtes sélectionné dans la file d’attente, une nouvelle course contre la montre s’engage : 7 minutes, pas une de plus, pour remplir l’intégralité du formulaire. Une pression artificielle qui transforme une inscription à un trail en exercice de stress logistique.
Parce qu’une erreur vous renvoie tout en bas de la file
Un clic raté, un champ mal rempli, un réseau instable… et tout est à recommencer. Vous repassez par la case départ, avec un nouveau tirage au sort, une nouvelle attente, et aucune garantie de retrouver une place. Même les plateformes de billetterie de festivals sont moins impitoyables que ça.
Parce que ce n’est qu’un billet d’entrée vers une autre galère
Et si vous n’avez pas eu de chance ? Vous pouvez toujours tenter la deuxième session du soir… ou miser sur la bourse aux dossards dans les semaines à venir. Autrement dit : une seconde chance aléatoire, ou bien l’espoir qu’un autre coureur abandonne. Dans tous les cas, le système actuel donne l’impression qu’obtenir un dossard devient aussi épique que courir les cent soixante-quinze kilomètres du Grand Raid du Golfe.
Lire nos précédents article sur l’Ultra Marin
- Stéphanie Gicquel est entrée dans la légende avec une 4e victoire sur l’Ultra Marin
- Ultra Marin : ceux qui disent que « ce n’est que de la marche
- Anorexie, coma, crise cardiaque puis finalement la victoire sur le 56 km de l’Ultra Marin
- Vannes : il devient papa et deux jours après il remporte les 100 km de l’Ultra Marin
- Vannes : l’Ultra Marin impose un kit canicule… mais garde la veste obligatoire
- Les favoris de l’Ultra Marin 2025
- Un Ultra Marin bis : le Tiken Trail aussi a râté ses inscriptions !
- 30 000 personnes en liste d’attente sur l’Ultra Marin : les organisateurs se font insulter !





