Chamonix, août 2025 — Alors que l’UTMB 2025 s’annonce encore comme une édition très dense, les habitants de la vallée de Chamonix montent au créneau. En cause : une explosion du « trailtourisme », ce phénomène qui mêle short compressif, selfie avec Courtney Dauwalter, after à « la folie douce » et bâtons carbone dans les rues piétonnes.
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« C’est simple, on n’arrive plus à traverser la place sans se faire fouetter les mollets par une paire de bâtons Leki », témoigne Jean Michel Calmet, 63 ans, habitant de Chamonix depuis 1982. Toute l’année, il refuse désormais de sortir entre 9h et 20h, par peur d’être « englouti dans un peloton de reconnaissance UTMB sponsorisé ».
Des quotas à l’étude : 4 700 trailers par jour ?
À l’image de l’île de Bréhat ou de la calanque de Sugiton, certains élus locaux de Chamonix proposent d’imposer un quota journalier aux trailers. « On pense limiter la ville de Chamonix à 4 700 personnes par jour, pas une de plus. Objectif : que tout le monde puisse courir, marcher, ou même juste respirer sans avoir à slalomer entre des Hoka sur les trottoirs », explique un conseiller municipal.
Comme déjà évoqué sur uTrail, la seule ville de Chamonix ne sera pas concernée, mais les sentiers aussi où il faudra réserver son passage, même pendant l’UTMB.
Les commerçants entre espoir et sueurs froides
Si certains restaurateurs se frottent les mains pendant l’UTMB — « c’est la semaine où on vend le plus de sandwichs reblochon-cornichon de l’année » —, d’autres redoutent que la surcharge ne nuise à l’image de marque. « Un Américain m’a demandé où était le sommet du Mont-Blanc accessible en trottinette », souffle Mireille, barmaid à Argentière. « Il a cru que l’UTMB passait par là. »
Un autre commerçant, sous couvert d’anonymat, ajoute : « La dernière fois, un coureur a confondu ma vitrine avec un ravito. Il m’a vidé un pot de cornichons avant de repartir en criant « ne me dénoncez pas, je ne veux pas une pénalité pour ravito sauvage. » »
L’érosion des sentiers… et des nerfs
Le Parc national du Mont-Blanc alerte aussi sur les conséquences environnementales. « Certains secteurs sont tellement fréquentés qu’on commence à voir des traces de semelles jusqu’en altitude sur les bouquetins. » L’idée d’interdire les bâtons en tungstène sur les 10 premiers kilomètres de la course fait son chemin.
D’ailleurs il y a des éboulements.
Résumé
À Chamonix, l’afflux massif de trailers à l’approche de l’UTMB provoque une saturation de l’espace public et une montée de l’exaspération chez les habitants. Certains réclament des quotas quotidiens de coureurs, à l’image des mesures prises sur des sites touristiques comme Bréhat ou Sugiton. Tandis que les commerçants oscillent entre euphorie économique et scènes absurdes, les autorités locales réfléchissent à des solutions pour limiter l’impact environnemental et humain. Une version virtuelle de l’UTMB serait même à l’étude. L’article, satirique, détourne le discours sur le surtourisme en l’appliquant au monde du trail.
FAQ
❓ Est-ce que tout cela est vrai ?
Non. Cet article est une satire, un « Goratrail », qui détourne avec humour une actualité sérieuse (le surtourisme) pour l’appliquer au monde du trail running et à l’UTMB en particulier.
Aucun quota de trailers n’a été instauré à Chamonix, aucun habitant ne s’est (à notre connaissance) fait fouetter les mollets par des bâtons, et l’UTMB Home Edition en réalité virtuelle n’existe pas… du moins pas encore.
Mais le fond soulève une vraie question : la surfréquentation des lieux de trail en haute saison peut poser des problèmes d’espace, de sécurité, d’environnement et même de cohabitation avec les habitants.
📈 Quels sont les chiffres réels du tourisme à Chamonix pendant l’UTMB ?
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Entre 50 000 et 100 000 personnes viennent à Chamonix pendant la semaine de l’UTMB, entre coureurs, accompagnants, spectateurs, bénévoles et journalistes.
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Cela représente plusieurs millions d’euros de retombées économiques pour la vallée.
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Selon les estimations locales, la semaine de l’UTMB est plus rentable que les fêtes de fin d’année pour de nombreux commerçants.
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L’hôtellerie affiche quasi complet, avec des prix multipliés par deux ou trois.
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L’événement est aussi une vitrine mondiale : retransmis en live, suivi dans plus de 200 pays, avec des sponsors internationaux (HOKA, Dacia, Wahoo…).
💶 Quels sont les bénéfices concrets pour la région ?
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Des emplois saisonniers et une activité accrue dans l’hôtellerie, la restauration, les commerces outdoor, les transports et la communication.
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Une visibilité mondiale pour Chamonix, qui assoit son image de capitale du trail.
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Des retombées indirectes toute l’année, car beaucoup de coureurs reviennent pour s’entraîner ou découvrir les lieux hors saison.
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