Sébastien Raichon qui vient de remporter et de battre le record du 450 km du Tor des Géants prône le wildinism.
Le wildinism est un nouveau courant qui prône le sport à l’état sauvage.
Définition : wildinism
Contrairement au trail qui est organisé avec des ravito, du balisage, de l’assistance, des balises GPS etc, le “raid aventure” se pratique en totale autonomie avec une éthique.
Le but c’est de pratiquer du sport à haut niveau en ayant un impact environnemental minime, de courir en respectant la nature.
Les adeptes du wildinism
Si le français Sébastien Raichon est sous les feus des projecteurs suite à sa victoire sur le 450 km du Tor des Géants, Cyril Cointre est aussi connu pour défendre cette manière de courir.
Cyril Cointre a fait partie des meilleurs ultra traileurs français :
– 2012 : victoire sur la Montagn’Hard (111 km, 8900 m D+)
– 2013 : victoire sur l’Ultra-Trail du Vercors (86 km, 4500 m D+)
– 2018 : victoire sur la Maxi-Race de Madère (68 km, 5400 m D+)
Après avoir rejoint le team Hoka, avoir été Directeur sportif du team Waa et avoir parcouru la planète pour les épreuves de l’Ultra Trail World Tour, il a pris conscience que sa pratique du sport en plein air était devenue problématique, qu’elle ne servait pas la nature qu’il aimait tant. C’est ainsi que Cyril Cointre a fondé le “wildinism”.
« L’idée n’est pas d’être le plus écolo du monde, car il existe une chose simple pour être 100 % écolo c’est de ne rien faire, commente Cyril Cointre. Ce n’est pas le but. Ce qui compte, c’est surtout d’être dans cette approche, faire des choses exceptionnelles en se servant de sa faculté d’endurance de sportif pour approcher son objectif. »
Les principes du wildinism
1. Respect et promotion de la nature
2. Réduction carbone
3. Supports réutilisables
4. Objectif zéro déchet
5. Réduire le balisage
6. Assistance et suivi limités
7. Nourriture bio, prestataires locaux et production locale
Le message de Sébastien Raichon, vainqueur du Tor des Géants.
“Je ne suis certes pas parfait. Il m’arrive à moi aussi de prendre l’avion pour aller participer à des courses….Mais l’idée que je défends avec le “wildinism”, c’est que lorsque l’on a la chance d’évoluer dans une nature pleine de merveille, comme ici en vallée d’Aoste, alors, on a le devoir de tout faire pour la préserver.”
Autres adeptes du wildinism :
– Aurélien Sanchez : a fait la traversée des Pyrénées par le GR10 ;
– Sandrine Béranger : le tour du massif des Écrins.
Lire aussi
- Le traileur coûte cher à la société !
- Transpyrenea : réponse au droit de réponse
- Esprit trail : marre des esprits snob et étriqués qui prônent l’ultra élitisme de notre discipline
- Toute l’actualité trail du lundi 13 juillet
- Vélo et trail : ce qu’il faut faire pour ne plus avoir mal aux fesses…
- Jim Walmsley va fail aux JO