courir trail
Ultra-Trail ou Ultra-Buzz ? Quand le trail devient un cirque médiatique.
Les gens sont prêts à tout pour qu’on parle d’eux, courir avec un livre, ou avec une scie aux fesses ou avec un pneu… On ne sait plus être, en fin de compte.
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Le trail, à la base, c’est une aventure brute, un combat contre soi-même et la nature. Mais aujourd’hui, on assiste à un drôle de phénomène : certains semblent plus préoccupés par le buzz que par la performance. Courir avec un livre sous le bras, se faire poursuivre par une scie sauteuse, ou encore s’arrêter tous les deux kilomètres pour filmer son exploit… À croire que l’effort seul ne suffit plus.
On a pu lire pas mal de commentaires sur les réseaux sociaux d’internautes qui saturent de tout ce binz.
Les gens sont prêts à tout pour qu’on parle d’eux, courir avec un livre, ou avec une scie aux fesses… On ne sait plus être, en fin de compte. » Il ne traîne pas un pneu pour s’entraîner et se faire remarquer. Bof Bof ! Il a toujours une blessure médiatique. Fatiguant. Ça change d’un influenceur qui court sur un tapis roulant devant des scie circulaire en carton
Mathieu Blanchard : le patron du froid extrême
Commençons par celui qui a réellement fait quelque chose de grandiose. Mathieu Blanchard a dompté les 640 km du Yukon Arctic Ultra, dans des conditions polaires, avec des températures flirtant avec les -40°C. Oui, il s’est plaint que c’était trop dur. Oui, il a souligné que l’organisation n’avait pas reconnu le parcours. Mais franchement, qui peut lui en vouloir ?
Il a traversé l’un des environnements les plus inhospitaliers de la planète avec un mental de fer. Ce n’est pas une course où l’on s’amuse avec des gadgets ou des artifices. Là-bas, c’est la nature qui décide, et Blanchard a prouvé qu’il savait s’y adapter. Ça, c’est du trail. Pas du cirque.
C’est exactement ça ! Un vrai exploit, une vraie performance, pas un numéro de clown pour Instagram. Et puis, il faut le dire : Mathieu Blanchard, lui, il ne fait pas semblant. Pendant que certains trouvent ça « bof bof » de tracter un pneu pour s’entraîner, lui, il a survécu à 640 km dans un congélateur géant.
Mais on a quand même rigolé quand certains osent se moquer des techniques d’entraînement de Mathieu alors qu’eux, après 23 km et 700D+, ont des courbatures pendant 7 jours.
« Il ne traîne pas un pneu pour s’entraîner et se faire remarquer. Bof bof ! »
Parce qu’en vrai, les mecs qui se moquent de lui, ils sont où ? À souffler après 10 bornes sur terrain plat, à pleurnicher parce qu’ils ont des courbatures après un trail local. On aimerait bien voir Thierry et compagnie tenter de tirer un traîneau sur 640 km, en autonomie totale, avec du matériel gelé, des bivouacs à -40°C et zéro assistance.
C’est marrant comme certains sont toujours les premiers à critiquer, mais jamais les premiers à enfiler les baskets pour prouver qu’ils peuvent faire mieux. À ton tour Thierry, va courir le Yukon et on en reparle.
Casquette Verte : encore une blessure… mais toujours là
Casquette Verte, l’éternel blessé du trail, a encore frappé. Ce coup-ci, il a décidé de courir 300 km avec son livre sous le bras. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas. À ce stade, plus rien ne surprend. Mais au fait, il n’était pas blessé ? Ah oui, mais seulement quand ça l’arrange.
« Il a toujours un truc qui ne va pas quand il court pas à son envie – et comme d’hab il est blessé. »
Fatiguant, hein ? Pourtant, ça passe, ça buzze, et ça fonctionne. Mais honnêtement, ça aurait été encore plus héroïque de ne pas le faire savoir et de juste aller voir sa mère sans passer par la case Instagram… Mais bon, le buzz, ça paie.
Et puis il y a un commentaire magnifique rempli de dérision :
« Qu’il vienne un peu sur les courses route, affronter des centaines de coureurs amateurs. Son égo en prendra un coup. »
Pas sûr qu’on le voie un jour sur un 10 km route à se battre contre des mecs qui enchaînent ça chaque week-end…
Rilès et ses scies sauteuses : le sommet du ridicule
On pensait avoir tout vu. Mais non. Rilès, rappeur, a décidé de courir 24h sur un tapis roulant poursuivi par… des scies sauteuses. À première vue, ça a l’air flippant. Sauf que SPOILER ALERT : la vitesse des scies ne lui aurait même pas fait une égratignure.
Et encore mieux : le tapis roulant sous les scies ne fonctionnait même pas. Donc impossible d’atteindre les scies. Voilà, tout ça pour le buzz. Tout ça pour une performance fake, histoire de faire parler de lui… sûrement parce que ses streams ne sont pas au mieux.
Et voilà où on en est. Des mecs qui courent pour repousser les limites humaines et d’autres qui courent pour faire du clic. Il y a ceux qui font du vrai trail, qui s’entraînent, qui souffrent en silence, et puis il y a ceux qui ne peuvent pas courir sans avoir un iPhone braqué sur eux.
Alors oui, c’est amusant. Oui, ça fait parler. Mais au final, qu’est-ce qui restera ? Certainement pas une scie sauteuse qui tourne dans le vide.
Sources
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