Kilian Jornet : Son ascension de l’Everest interrompue par une avalanche
Kilian Jornet a entrepris une nouvelle aventure épique en tentant de gravir l’Everest par l’arête Ouest, en solitaire et sans oxygène supplémentaire. Cependant, son périple a été interrompu par une avalanche qui l’a forcé à faire demi-tour. De retour à Katmandou, la capitale népalaise, Jornet a partagé ses réflexions sur cette expérience unique et sur le sens de cette tentative audacieuse.
Une acclimatation progressive dans l’Himalaya
Après avoir rejoint l’Himalaya en compagnie de sa famille en avril dernier, Kilian Jornet s’est acclimaté progressivement en passant par Namche (3 440 m) et Pheriche (4 371 m). Il a ensuite effectué quatre rotations, combinant entraînement et adaptation à l’altitude. Il est même parvenu au camp 4 situé à 7 900 mètres d’altitude, préparant ainsi le terrain pour son ascension ultime.
La météo comme facteur clé
La montée a débuté dans un couloir raide menant à l’épaule ouest de l’Everest, avec des conditions glaciales et une épaisse couche de neige. Malheureusement, un vent violent a contraint Jornet à faire une pause sous une corniche, observant les autres alpinistes progresser dans les voies népalaises et tibétaines. Il a dû patienter plusieurs heures avant de pouvoir reprendre son ascension.
L’avalanche décisive
Après une brève accalmie météorologique, Kilian Jornet a repris son périple vers les pieds du couloir Hornbein, un terrain mixte. Malheureusement, une zone chargée de neige, probablement formée par le vent du matin, a déclenché une avalanche qui l’a emporté sur une distance d’environ 50 mètres. Confronté à cette situation critique, Jornet a pris la décision sage de faire demi-tour pour assurer sa sécurité.
Une expérience enrichissante malgré tout
Bien que son objectif de conquérir le sommet de l’Everest n’ait pas été atteint, Kilian Jornet considère son expédition comme une réussite sur de nombreux aspects. Pour lui, l’importance réside davantage dans le “comment” que dans le “quoi”. Malgré l’absence du sommet tant convoité, il décrit cette journée en montagne comme une expérience extraordinaire, un puzzle presque complet, à l’exception d’une seule pièce manquante.
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