En pleine traversée des Alpes, Kilian Jornet repousse non seulement ses limites physiques, mais aussi celles de son sommeil.
Depuis le début de son projet “Alpine Connections”, Kilian Jornet a déjà parcouru 484 kilomètres, gravissant 16 sommets à plus de 4000 mètres avec un dénivelé positif total de 26 778 mètres. Mais au-delà de ces chiffres impressionnants, un autre aspect de son défi intrigue : l’ultra-traileur catalan ne dort en moyenne que 4 heures et 57 minutes par nuit.
Kilian Jornet # endurance extrême : un équilibre délicat entre repos et performance
Le sommeil est un facteur crucial dans la performance sportive, surtout pour des défis aussi intenses que celui de Kilian Jornet. Dormir aussi peu, tout en maintenant un tel niveau d’effort physique, pose des questions sur la manière dont il parvient à régénérer son corps et son esprit. Pour la plupart des athlètes, une telle privation de sommeil aurait des conséquences désastreuses sur la performance, la santé et la sécurité en montagne.
Kilian Jornet semble défier les normes habituelles
Kilian Jornet n’est pas étranger à l’endurance extrême. Son corps, habitué à des efforts intenses sur de longues périodes, a probablement développé une capacité exceptionnelle à récupérer rapidement.
Pourtant, dormir aussi peu pendant un projet aussi exigeant reste un exploit en soi. Selon les experts, ce genre de privation de sommeil prolongée peut affecter les fonctions cognitives, la prise de décision, et même augmenter le risque de blessures. Mais jusqu’à présent, Jornet semble réussir à maintenir un équilibre délicat entre effort physique intense et récupération minimale.
Dans un défi comme celui-ci, chaque minute compte. Kilian optimise son temps.
Il utilise chaque moment disponible pour progresser vers son objectif. Cette gestion du temps inclut une réduction drastique des heures de sommeil, ce qui lui permet de consacrer plus de temps à l’ascension des sommets. Cependant, il faut aussi tenir compte de la qualité de ce sommeil. Si les heures sont courtes, Jornet s’efforce probablement de maximiser l’efficacité de ce repos, en s’assurant de bien dormir lors des quelques heures qu’il s’accorde.
Les conséquences à long terme
Même si Kilian Jornet semble gérer cette privation de sommeil avec brio pour l’instant, les effets à long terme de cette stratégie sont difficiles à prévoir.
Le stress systémique, combiné au manque de sommeil, pourrait finir par peser sur son endurance et sa capacité à poursuivre son défi.
Cependant, pour l’instant, l’ultra-traileur catalan continue d’avancer avec une résilience remarquable.
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