entrainement trails techniques
Racines, cailloux, pentes raides, descentes piégeuses… le trail technique, c’est tout un art. Et dans nos massifs français – des Vosges aux Alpes, en passant par les Cévennes ou les Pyrénées – les sentiers faciles sont une denrée rare. Que vous prépariez la TDS, la Skyrhune ou une boucle sauvage en off, courir sur terrain technique ne s’improvise pas. Voici quelques clés pour progresser, même sans avoir un GR escarpé à deux pas de chez vous.
Chaussure de trail Salomon XA PRO 3D
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L’entrainement aux trails techniques : les 5 points clés à retenir
1. Privilégier l’entraînement spécifique… quand c’est possible
Il n’y a pas de secret : pour progresser en terrain technique, il faut… y aller. Revenir régulièrement sur le même sentier, même court, permet d’améliorer ses appuis et ses réflexes. Les conditions météo changent tout : des pierres sûres par temps sec deviennent traîtres mouillées. Donc oui, courir « en boucle » sur un single cabossé peut être plus formateur qu’un long itinéraire roulant.
Et si vous débutez ? Commencez par des sections plates mais piégeuses : racines, gravier, boue. Une fois les sensations revenues, ajoutez des descentes, même courtes. Ce sont elles qui demandent le plus de concentration et de relâchement à la fois.
2. Quand les sentiers techniques sont loin… on s’adapte !
Tous les traileurs français n’ont pas une forêt technique au pas de la porte. Alors on ruse.
La route, les escaliers et même le tapis de course peuvent devenir vos alliés. Un tapis avec inclinaison/déclinaison permet de simuler les variations de pente. Côté escaliers, alterner montées dynamiques et descentes toniques (sans exploser les quadris) améliore la réactivité et la foulée.
Autre idée : les escaliers d’immeuble ou les buttes urbaines. Ils peuvent vous permettre de travailler votre vitesse de réaction, votre fréquence de pas et vos relances, autant de qualités clés sur terrain accidenté.
3. Le renforcement musculaire : un allié trop souvent négligé
Pour encaisser les micro-chocs, éviter les entorses et rester fluide en descente, il faut un corps solide. Le travail de gainage, de proprioception et de force unilatérale est essentiel.
On pense à :
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fentes avant/arrière
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squats sur une jambe
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step-ups (montée sur banc) avec contrôle à la descente
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planches dynamiques (avec jambes ou bras en mouvement)
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sauts latéraux
Certains vont jusqu’à intégrer trampoline, corde à sauter, ou même jeux avec les enfants : tout ce qui rend l’entraînement fun tout en sollicitant les réflexes et les appuis est bon à prendre.
4. Retrouver un esprit joueur pour progresser
Courir en terrain technique, c’est parfois revenir à une forme de jeu : on saute de pierre en pierre, on slalome entre les branches, on garde l’équilibre avec les bras en mode funambule. Cet état d’esprit est précieux. Il libère, permet de lâcher prise… et d’aller plus vite sans même s’en rendre compte.
5. Chaque coureur a sa méthode
Il n’y a pas de recette unique. Chacun adapte son entraînement à sa réalité : emploi du temps, localisation, niveau. Certains traileurs expérimentés passent l’hiver sur route ou tapis, puis reprennent les sentiers techniques au printemps avec prudence. D’autres ne s’y mettent qu’en stage ou en vacances. Le tout est d’intégrer une logique de progressivité et de plaisir.
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