Si les tiques sont un véritable fléau dont on ne prend pas encore la mesure, c’est parce que pour le moment, on semble encore bien démunis. Avec le réchauffement climatique d’un côté et l’essor des sports nature (rando et trail), ça peut faire un sale cocktail. Les deux maladies les plus connues sont l’encéphalite à tiques et la maladie de Lyme. Si la première est déjà gérable, pour la seconde, c’est plus compliqué, mais pas encore une fatalité.
vaccin contre les tiques et la maladie de lyme
vaccin contre les tiques et la maladie de lyme
L’encéphalite à tiques a un vaccin qui est recommandée pour toute personne séjournant en zone rurale ou boisée dans les régions endémiques, située à moins de 1500m d’altitude, sur une période allant du printemps à l’automne. Son efficacité est supérieure à 90% (et promis, ce vaccin ne vous inocule pas la5G).
Pour la maladie de Lyme, on remarque une augmentation constante en Europe, avec plus de 360 000 cas sur les 20 dernières années. Elle est la zoonose la plus répandue en Europe et se transmet à l’homme via la morsure de tiques infectées (et ce n’est absolument pas le fait de tiques nazis, comme un vieux docteurun peu sénile qui pensait que l’eau avait une mémoire a pu l’affirmer pour se faire un peu connaître).
Si la maladie peut se traiter généralement bien avec des antibiotiques pris pendant quelques semaines, il faut faire attention ; car si on ne fait pas attention aux premiers symptômes (fatigue, fièvre, maux de tête), alors que ça se propagera aux articulations et au système nerveux, et là ça craint.
Actuellement, on n’a pas encore de vaccin, et la meilleure chose à faire, c’est de porter des vêtements appropriés dans les zones infestées et de retirer rapidement (mais pas n’importe comment) une tique fixée sur vous. Sauf que… les choses pourraient changer.
En effet, Pfizer et Valneva ont développé un vaccin intitule VLA15, et celui-ci est actuellement en phase 3 (développement clinique avancé). Celle-ci,« randomisée et contrôlée par placebo, évalue l’efficacité, l’innocuité et l’immunogénicité de VLA15 chez des participants âgés de 5 ans et plus. L’étude est menée sur un maximum de 50 sites situés dans des régions où la maladie de Lyme est fortement endémique, notamment en Finlande, enAllemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suède et aux États-Unis. »
Si cette phase fonctionne aussi bien que la phase 2, alors une demande d’autorisation de mise sur le marché pourra être faite. On évoque ici 2025.
Ce serait une super nouvelle que ça fonctionne !
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