Tu dis du mal de la FFA qui est en tort et elle te convoque car elle n’aime pas que tu lui mettes le nez dans le caca…
Hugo Hay et deux autres athlètes ont été convoqués par la commission disciplinaire de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) pour avoir critiqué cette dernière suite à des erreurs d’inscriptions d’athlètes pour le championnat d’Europe.
Cette mesure surprend, SURTOUT QUAND on considère que la FFA n’a jamais utilisé cette procédure contre des athlètes dopés, pourtant bien plus nuisibles pour sa réputation SURTOUT QUAND on sait qu’elle était en tort sur ce coup là.
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Un simple post sur Twitter peut désormais mener à une convocation devant la commission disciplinaire de la FFA.
Trois athlètes en font les frais, malgré l’enthousiasme récent autour du Championnat d’Europe de Rome, couronné de 16 médailles pour la France. Mais l’erreur administrative de la FFA, qui a initialement refusé l’inscription de certains athlètes, n’a visiblement pas été digérée par les dirigeants, qui semblent chercher des boucs émissaires.
L’affaire Hugo Hay
Hugo Hay a reçu une convocation sidérante : il est reproché d’avoir critiqué la FFA sur Twitter suite à la sélection de l’équipe de France pour les Championnats d’Europe de Rome 2024. Les preuves fournies sont des captures d’écran de tweets où Hay exprimait son mécontentement. Il est surprenant que la FFA réagisse de manière si sévère à des critiques sur les réseaux sociaux, surtout quand on se souvient de son silence lors des scandales de dopage impliquant Clémence Calvin et Ophelie Claude-Boxberger.
Une FFA sélective dans ses réactions
Lors des affaires de dopage de 2019, la FFA n’a pas convoqué les athlètes impliqués devant la commission disciplinaire, malgré l’atteinte grave à l’image du sport. Pourtant, pour deux mots critiques sur Twitter, Hugo Hay doit se défendre devant une commission généralement réservée aux cas de violences sexuelles. Cette disproportion dans les réactions de la FFA pose question.
La liberté d’expression en péril
Hugo Hay, en pleine préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, dénonce cette tentative d’intimidation et veut faire annuler la procédure. Il est incompréhensible qu’une organisation sportive nationale tente de museler les critiques de ses athlètes, surtout lorsque celles-ci sont constructives et non injurieuses. La FFA semble chercher à dissuader toute forme de contestation, une attitude dangereuse pour la liberté d’expression.
Une procédure injustifiable
La procédure engagée contre Hugo Hay est non seulement démesurée mais aussi injustifiée. Les critiques exprimées par Hay et ses retweets ne justifient en rien une telle réaction. La FFA ferait mieux de se concentrer sur l’amélioration de sa gestion interne plutôt que de s’acharner sur ceux qui osent pointer ses erreurs.
En conclusion, la FFA devrait repenser sa politique disciplinaire et permettre aux athlètes de s’exprimer librement sans craindre de représailles disproportionnées. La liberté d’expression doit être protégée, y compris dans le monde sportif.
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crédit photo : utrail