Le marathon du Mont Blanc est un événement victime de son succès…
Autrefois confidentiel, le trail s’est transformé ces dernières années en un sport de masse. Le succès du Marathon du Mont-Blanc en est une illustration éclatante. En 2025, pour les trois courses soumises à un tirage au sort, 5 700 places étaient disponibles. Pourtant, environ 19 200 personnes ont tenté leur chance. Ce chiffre croissant contraint le Marathon du Mont-Blanc à refuser un nombre toujours plus important de participants.
Marathon du Mont-Blanc, le système de tirage au sort
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Malgré un nombre grandissant de déçus, le Club des Sports de Chamonix, organisateur de l’événement, ne souhaite pas introduire de nouveaux critères d’inscription. Le tirage au sort inconditionnel demeure, selon eux, le moyen le plus juste de sélectionner les coureurs qui auront l’opportunité d’acheter leur dossard.
Les défections avant la course
Marathon du Mont-Blanc : malgré la difficulté d’obtenir un dossard, environ 17 % des coureurs tirés au sort ne prennent pas le départ, soit 420 coureurs pour les 42 km.
Les raisons de ces abandons prématurés sont multiples : empêchements de dernière minute, blessures, etc. Ce taux de défection restant stable au fil des années, le Marathon du Mt-Blanc pratique un léger surbooking par anticipation. Cette année, le premier tour des élections législatives, prévu le même jour que la course, pourrait encore augmenter le nombre de non-partants. Toutefois, l’organisation est convaincue qu’un coureur sérieusement entraîné préfèrera opter pour une procuration plutôt que de renoncer à son dossard pour se rendre aux urnes.
Participer au Marathon du Mont-Blanc ne se fait pas à la légère.
L’entraînement pour ce genre d’épreuve exige une préparation rigoureuse, tant physiquement que mentalement. Abandonner avant même de franchir la ligne de départ, c’est faire fi de tous les efforts consentis. C’est aussi priver un autre coureur de cette chance unique de courir sur l’un des parcours les plus emblématiques du trail.
En somme, il faut honorer son engagement envers soi-même et les autres coureurs. Ne pas prendre le départ sans raison valable, c’est trahir l’esprit même du trail et de la communauté qui le compose. Que la honte accompagne ceux qui, ayant obtenu leur dossard, ne le porteront pas avec fierté ce 30 juin.
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