Le fartlek 5-2-4, héritier du “jeu de vitesse” suédois, s’impose comme un excellent compromis entre sport doux et entraînement structuré. Accessible, adaptable, et étonnamment stimulant, il séduit autant les coureurs débutants que les traileurs aguerris en période de récupération.
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Le fartlek, un jeu de rythme accessible à tous
Le mot “fartlek” signifie littéralement “jeu de vitesse” en suédois. Il s’agit d’un entraînement par intervalles fondé sur l’alternance entre efforts intenses et phases plus tranquilles. Contrairement aux séances d’intervalle classiques calibrées au chronomètre ou à la fréquence cardiaque, le fartlek repose sur l’écoute de ses sensations et s’adapte parfaitement à tous les niveaux.
Dans sa version 5-2-4, l’entraînement suit un schéma simple :
5 minutes de marche rapide (ou footing léger), 2 minutes de marche lente, à répéter 4 fois. Avec un échauffement et un retour au calme, cela donne une séance de 30 minutes à la fois efficace, modulable, et bien plus plaisante qu’un footing monotone.
Dans sa version 5-2-4, l’entraînement suit un schéma simple : 5 minutes de marche rapide (ou de footing léger), suivies de 2 minutes de marche lente, à répéter 4 fois. Et si vous sentez que ça devient trop facile, rien ne vous empêche d’accélérer le rythme ou de trottiner pendant les phases lentes et de courir pendant les phases rapides : le fartlek s’adapte à votre progression.
Pourquoi ça fonctionne si bien ?
Ce type de travail fractionné active le cœur, les poumons, les muscles, et même le mental. Il sollicite l’endurance, améliore la récupération, booste le métabolisme, tout en ménageant les articulations.
Pour les coureurs, c’est aussi un excellent outil de réathlétisation, ou une manière douce de reprendre après une coupure. Pour les sédentaires, c’est un format peu intimidant, qui ne demande qu’une montre basique et des baskets.
Et contrairement à ce que l’on croit, ce type de marche rapide avec variation d’intensité peut se révéler redoutablement efficace pour la gestion du poids, le contrôle de la glycémie et la prévention cardiovasculaire.
Un effet aussi mental que physique
Le fartlek ne transforme pas seulement les jambes : il libère aussi l’esprit. L’effort progressif, les changements de rythme, la sensation d’avancer sans pression ni performance… tout cela contribue à un mieux-être global. Beaucoup de traileurs utilisent ce type de séance comme “décrassage” actif ou comme méditation dynamique.
Dans une société où l’on cherche toujours à aller plus vite, le fartlek propose autre chose : retrouver le plaisir de bouger, de respirer, de se reconnecter à son corps… sans objectif chiffré ni obligation de performance.
Un point de départ vers plus
En marchant vite, on peut déjà faire beaucoup. Et quand on commence à y prendre goût, le fartlek devient un petit rituel qu’on a envie de garder. C’est ce qui en fait une excellente porte d’entrée vers d’autres formes d’entraînement plus poussées, voire vers le jogging ou le trail.
Même les traileurs expérimentés peuvent l’utiliser pour varier leurs séances : par exemple, faire le 5-2-4 en côte, ou l’intégrer dans une sortie longue comme phase active de récupération.
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