Le piège des teams ?
Et si on parlait des teams dans le trail, des équipes, des marques avec leurs athlètes transformés en homme ou femme sandwich ! Vous voyez bien de quoi nous voulons parler.
Un de mes derniers articles parlait de l’initiative d’un coureur, Ugo Ferrari. Il a voulu créer sa propre organisation, sa propre structure. Nous avons vu aussi qu’il avait d’autres activités complémentaires : speaker, organisateur. Ce coureur a choisi de faire sa carrière en dehors des teams officiels, les teams des marques, disant qu’il préférait choisir des sponsors correspondant à ses propres valeurs.
Sincèrement, on ne sait pas si c’est un choix personnel ou un choix imposé, en tout cas c’est suffisamment rare pour être relevé.
Mais en quoi consiste une équipe de marques?
Il semble évident qu’être membre d’une équipe ça demande quelques obligations,
– obligation de matériels ou de produits,
– obligation d’être au rendez vous
– certainement une obligation, comme on dit, de résultat,
– obligation aussi de participer à des épreuves sponsorisées…
… alors on comprend que ça doit être des fois un peu compliqué.. mais c’est le jeu des équipes sponsorisées. Il faut bien que les marques rentabilisent leurs investissements.
On pourrait rire ou s’étonner que l’obligation de porter la marque soit un inconvénient mais, je me souviens, qu’il y a quelques années, une athlète de haut niveau qui venait d’intégrer l’équipe d’un équipementier de chaussures de renom et bien, elle n’avait jamais pu se faire aux changements de chaussures et a connu une année catastrophique… alors oui devoir porter les équipements de la marque peut être un handicap.
Le calendrier imposé peut aussi être vécu comme une contrainte. On voit parfois des choix quelque peu bizarre de certains athlètes qui semble préférer telle épreuve par rapport à d’autres, mais l’athlète n’est pas aussi libre que cela, les marques imposent leur loi.
Pas facile de vivre à 100% de son sport !
Alors oui, créer sa propre structure libère l’athlète de toutes ces contraintes et le rend totalement libre… après cela ne doit pas être facile. Il faut avoir un sacré niveau pour être capable de créer sa structure ou alors comme notre traiteur savoyard Ugo Ferrari être contraint de trouver d autres occupations pour pouvoir vivre sa passion. Son niveau de performance ne doit pas suffire à vivre à 100% son sport.