Aux JO, l’actualité du jour, c’est un entraîneur qui risque l’exclusion pour avoir encouragé un autre pays. Il s’appelle Michael Palfrey, il fait partie des entraîneurs de l’équipe australienne de natation. Son tort, plus précisément ? Il a souhaité la victoire d’un nageur sud-coréen, nageur qu’il a eu sous la direction par le passé.
L’affaire, d’une incroyable gravité (si j’avais une alarme anti cynisme, elle sonnerait jusqu’à Ottawa), a eu un retentissement assez dingue, puisque la délégation officielle songe à l’exclure. Mais attention, car on a quand même droit en point d’orgue à la déclaration de la cheffe de la délégation australienne (no joke !) : « ce fut une surprise et un choc. Mes premières pensées sont allées aux athlètes et à leur bien-être ».
Alors oui, c’est maladroit, c’est pas malin, et tout ce que vous voulez, mais franchement… Si c’était pour encourager n’importe qui n’importe comment, ok… Mais là, ledit nageur a fait partie de ses poulains, il a pas le droit d’y être un peu attaché ? Et franchement, désolé, mais si le bien-être des athlètes a réellement été impacté par ça, c’est que les nageurs australiens sont des gros fragiles avec un mental de chips. Je vois bien le nageur kangourou dire, après une contre-performance « ouin ouin, c’est parce que mon entraîneur il a encouragé quelqu’un d’autre… ». Soyons sérieux deux minutes, s’il vous plaît.
Voyons cependant le bon côté des choses et disons-nous que s’ils se prennent la tête pour une broutille pareille, c’est qu’ils n’ont que ça à faire que tout va bien à côté. Ou alors qu’en termes de gestion des priorités, ils ont tout à apprendre.
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