Ce nom ne vous dit peut être rien, mais son histoire est inspirante. Chloé Mezerette se bat contre une maladie, l’anorexie. C’est grâce au sport, et plus précisément à la course-à-pied et au trail que la jeune femme trouve un nouveau souffle.
Le déclic
Chloé Mezerette souffre d’anorexie depuis l’âge de 15ans. Malgré la maladie, c’est en courant quelques kilomètres avec son père que Chloé a goûté pour la première fois à la course-à-pied. Elle persévère et allonge progressivement les distances. Ce qu’elle préfère c’est le trail, et courir en pleine nature. Vient la première course, et le déclic. Elle décide de s’inscrire dans un club, et la machine est lancée. Chloé Mezerette enchaîne les kilomètres, se fixe des objectifs, retrouve l’appétit et la joie de vivre. La course-à-pied devient alors une passion et une véritable bouffée d’oxygène. Et les progrès sont là ! En moins de deux ans, Chloé passe de courses de 9 à 32 kilomètres. C’est pour le plaisir et pour le dépassement de soi que Chloé enfile ses baskets et trouve l’énergie de courir.
Un nouveau départ
Elle l’a confié, courir a redonné du sens à sa vie et l’a sauvé de la maladie. L’arrivée de la course-à-pied dans la vie de Chloé lui a permis de faire un grand pas vers la guérison. C’est d’abord en forgeant son mental, en se fixant des objectifs, en apprenant à souffrir et à courir que la jeune femme a retrouvé force et courage. La course-à-pied est un sport intense, violent et traumatisant, d’autant plus quand le corps est fragilisé par l’anorexie. C’est donc en redoublant d’efforts que Chloé s’est accroché, a progressé et a apprécié petit à petit les effets bénéfiques du sport sur son corps et son mental.
Le trail incite également Chloé à se réalimenter sainement. Sans manger, la jeune femme ne pourrait plus s’adonner à sa passion. Les rechutes sont fréquentes chez les personnes souffrant d’anorexie. Courir lui apporte une motivation supplémentaire pour ne pas faire machine arrière.
Enfin c’est aussi l’état d’esprit du sport qui donne des ailes à la jeune femme. Elle a trouvé un soutien et une seconde famille au sein des coureurs qui lui permet de s’ouvrir de nouveau aux autres.
Et maintenant ?
La maladie fait toujours partie de la vie de Chloé mais elle s’accroche, le sourire aux lèvres, et garde une motivation incroyable. Elle commencera une nouvelle vie à la rentrée en devenant maîtresse d’école. Côté course, après avoir réalisé son plus gros défi cette année en terminant un trail de 32km, elle s’est fixée un nouvel objectif : l’ultra-trail.
RELIRE : anorexie trail