Grand Raid de la Réunion en direct – Casquette Verte est sur la Diagonale des Fous avec une cheville blessée
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MISE À JOUR : Miracle : Casquette Verte finit 10ᵉ de la Diagonale des Fous 2025 en 28 h 48 min 48 s
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NOTRE SUIVI DE ALEXANDRE BOUCHEIX SUR LA DIAGONALE DES FOUS
🟢 Mal au ventre, 16h40
🟢 Maïdo Tête Dure – km 124,2 – 17 h 40 locales (15 h 40 Paris)
Casquette Verte vient d’atteindre l’un des points les plus redoutés du Grand Raid : le Maïdo, véritable juge de paix de la Diagonale des Fous.
Il passe en 18ᵉ position, après 19 h 40 de course, à près de 2 000 m d’altitude.
La montée depuis Ilet des Orangers a été rude : plus de 1 100 m de dénivelé positif avalés sous une chaleur écrasante. La pente a fait mal à tout le monde, et même les meilleurs ont ralenti.
Il concède quatre places, mais reste dans le groupe des costauds : solide, lucide, concentré.
Sa cheville tient, son allure reste stable à 3,3 km/h sur cette portion — une moyenne parfaitement honorable dans cette montée dantesque.
C’est désormais la bascule vers le nord, vers les sentiers plus roulants où il pourra relancer.
👉 La nuit tombera d’ici une heure, et Casquette Verte devra gérer la fatigue tout en profitant de la fraîcheur retrouvée sur les hauteurs du Maïdo.
Direct : Casquette Verte est bien parti pour un Top 10 sur la Diagonale des Fous 2025
🟢 Ilet des Orangers – km 116,4 – 16 h 18 locales (14 h 18 Paris)
Casquette Verte poursuit son ultra avec une constance impressionnante. Il passe 14ᵉ, après plus de 16 h 18 de course.
La chaleur commence à peser sur Mafate, mais il garde le cap et le sourire.
Après plus de 17 heures de course, Casquette Verte tient bon sur cette Diagonale des Fous 2025.
Il pointe désormais 14ᵉ à Ilet des Orangers (km 116,4), avec un passage enregistré à 17 h 18 locales. La progression reste régulière, le visage concentré, la foulée souple malgré la chaleur écrasante qui s’abat sur Mafate cet après-midi.
Parti prudemment hier soir à Saint-Pierre, il a vécu une nuit calme et efficace avant d’enchaîner les ascensions mythiques de Cilaos, Taïbit et Marla. S’il a connu un léger ralentissement à la Plaine des Merles (17ᵉ), il a ensuite parfaitement relancé sur les passages techniques du Sentier Scout et d’Aurère, pour regagner trois places et revenir dans le match.
À ce stade, il affiche plus de 6 800 m de dénivelé positif au compteur, et une vitesse moyenne supérieure à 5 km/h — un rythme qui, sur la Diagonale, reste celui des costauds.
Sa fameuse cheville “Shakira” ne bronche pas, le mental est là, et les signes extérieurs sont bons : il plaisante encore avec les bénévoles et échange des sourires aux ravitos. La gestion de course est impeccable, sans emballement inutile.
Le Top 10 est désormais à portée, à moins de 45 minutes devant lui. S’il maintient cette allure sur la portion vers Dos d’Ane, il pourrait bien signer sa meilleure Diagonale depuis 2021 et prouver, une fois encore, qu’il fait partie des valeurs sûres du Grand Raid.
🟢 Aurère – km 106,6 – 15 h 12 locales (13 h 12 Paris)
Remontée progressive : 15ᵉ, il reprend une place sur la portion très technique avant Ilet à Malheur. La gestion est propre, la foulée fluide, aucune alerte sur la cheville.
🟢 Sentier Scout – km 97,9 – 13 h 49 locales (11 h 49 Paris)
Petit coup de mou maîtrisé, mais il reste solide : 16ᵉ. Il mange, s’hydrate, relance sur les replats. Le moral est bon, l’allure régulière.
🟢 Plaine des Merles – km 95,9 – 13 h 33 locales (11 h 33 Paris)
17ᵉ, il temporise après la traversée de Marla. Le soleil tape, mais il ne lâche rien. La course se décante devant, lui reste en observation.
🟢 Marla – km 89,3 – 12 h 13 locales (10 h 13 Paris)
Il passe 15ᵉ après une nuit bien gérée. Aucun signe de douleur, il déroule à sa main. Le top 10 n’est plus très loin.
🟢 Taïbit – km 83,3 – 8 h 46 locales (6 h 46 Paris)
Belle relance à l’aube : 14ᵉ. Il retrouve du rythme dans la descente, la cheville tient bon, les encouragements fusent sur le bord du sentier.
🟢 23h11 (21h11 heure de Paris) — km 14, Domaine Vidot
Casquette Verte est déjà passé au premier point de contrôle, 14 kilomètres après le départ, en 1h11 de course. Il pointe 20ᵉ, preuve qu’il est parti vite, sans retenue apparente malgré sa cheville douloureuse.
Le rythme est élevé — 11,7 km/h de moyenne, et même 17 km/h sur la section depuis Saint-Pierre.
Une allure offensive, typique de son tempérament : lucide dans le discours, mais incapable de résister à l’appel du peloton de tête.
Liens pour suivre Casquette Verte en direct sur le Grand Raid de la Réunion 2025
Le départ vient d’être donné à Saint-Pierre. Parmi les centaines de frontales qui avancent dans la nuit, une attire particulièrement l’attention : celle d’Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte. Son dossard 569 est fixé, son mental est prêt, mais sa cheville, elle, reste fragile. Depuis plusieurs jours, il évoque sur Instagram cette blessure baptisée « Shakira », qui “vrille quand elle chante”.
Et pourtant, il est là. Fidèle à sa réputation de coureur sincère, cabossé mais lucide, il prend le départ de cette nouvelle Diagonale des Fous avec l’envie comme moteur principal.
Dossard 569 : suivez Casquette Verte en direct sur le Grand Raid de la Réunion
➡️ Suivi live avec sa balise GPS : grandraid-reunion.v3.livetrail.net
➡️ Instagram & stories : @casquetteverte
Une cheville capricieuse, mais un mental en acier

Avant même le départ, il prévient : « Je serai plus lent que prévu en descente, et ce sera plus douloureux que prévu. » Rien de surprenant pour ceux qui le suivent depuis des années. Chez lui, il y a toujours un petit bobo avant une grande course. Mais ce qui frappe, c’est qu’il ne s’en sert jamais comme excuse. Il transforme ses faiblesses en moteur.
Rien de surprenant pour ceux qui le suivent depuis des années : il a toujours quelque chose.
Une gêne, un grain de sable, un tendon qui tire. Et pourtant, il prend le départ. À chaque fois. Non pas pour se plaindre, mais pour incarner une forme de sincérité brute dans un monde où la performance se raconte souvent sans faille.
Un plan clair, un objectif simple : courir avec envie
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Son objectif principal, il le résume avec des mots qui lui ressemblent : « Laisser la place à l’envie. »
Pour le reste, il affiche une hiérarchie du bonheur presque poétique : Top 40 = content, Top 30 = heureux, Top 20 = fier.
Casquette Verte ne court pas contre les autres, mais avec eux. Il fait partie de ceux qui rappellent que la Diagonale des Fous n’est pas qu’une épreuve de chrono, mais une épreuve de vérité. Une lutte contre soi-même, contre le sommeil, contre la douleur, contre le doute.
Sa stratégie : commencer prudemment, gérer l’allure jusqu’à Cilaos, éviter l’emballement. « La probabilité que ce plan se passe est faible, mais au moins il est calé dans le crâne », écrivait-il hier soir, à la veille du grand départ.
La Diagonale comme un rituel
C’est sa cinquième participation. À force, la Diag devient un chapitre de sa vie. Il y revient chaque année avec la même intensité, la même autodérision, la même humanité. Il sait qu’il souffrira, mais il revient. Parce qu’il aime cette course, cette île, cette atmosphère unique où la folie et la beauté se mêlent.
Casquette Verte est toujours blessé, oui, mais jamais résigné.
La douleur n’est pas un obstacle, c’est une compagne de route. Ce soir, elle court avec lui. Elle fait partie de l’histoire, comme chaque fois.
Une course qui commence dans la chaleur et les émotions
Les premières foulées se font sous les acclamations du public réunionnais. La chaleur est lourde, les corps sont tendus, les regards concentrés. Pour Casquette Verte, la course commence dans la lucidité : « Ce n’est pas la forme du siècle, mais ce sera celle du moment », écrivait-il avant de prendre le départ.
La team DAF est sur place pour l’assister.
Le reste, c’est une question de cœur et de mental. Comme toujours chez lui.
➡ Débrief prévu : jeudi 23 octobre à 21 h (heure de Paris) sur sa chaîne Twitch
La course vient à peine de commencer, mais une chose est sûre : blessé ou non, Casquette Verte est encore une fois en train d’écrire son histoire. Une histoire de sincérité, de dérision, et de passion pure pour le trail.
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Après un départ prudent, il retrouve enfin son terrain de jeu favori : les longues montées du jour, où il sait transformer la fatigue en rythme.



